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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 21:38

Le chat Kounkouch vivait une vie tranquille jusqu'à ce que ses propriétaires, des habitants de Mossoul, ne se retrouvent contraints de fuir la guerre. C’est donc en compagnie de ses cinq filles et de son panier à chat que la dame quitte Mossoul à l’automne 2015 et se retrouve réfugiée en Turquie. Mais les mésaventures ne s’arrêtent pas là !

Kounkouch, le "chat chanceux" !

Kounkouch, le "chat chanceux" !

Toute la famille traverse la Turquie, se rend sur la côte égéenne dans l’espoir de passer en Grèce et d’y obtenir un statut de réfugié, s’embarque, au péril de sa vie, sur un de ces horribles bateaux pneumatiques qui ont coûté la vie à tant de migrants et arrive enfin sur l’île de Lesbos. Mais, là, drame !

Sans doute traumatisé par la traversée, Kounkouch s’enfuit de son panier !

 

De Mossoul à la Norvège, les incroyables tribulations d’un chat

C’est donc la mort dans l’âme que la famille, n’ayant pas retrouvé Kounkouch, prend la direction de la Norvège.

Sur l’île de Lesbos, une association allemande de protection des animaux trouve le beau Kounkouch, le soigne et l’achemine vers Berlin, où on le vaccine, le rebaptise « Dias » et diffuse son portrait sur les réseaux sociaux pour retrouver ses propriétaires. Avec l’aide de l’association allemande de protection des droits des animaux « Frieden Füt Pfoten », la famille de Kounkouch, de son côté, tente d'obtenir de ses nouvelles.

Et le miracle a eu lieu !

Non seulement, l'association « Frieden Füt Pfoten » a retrouvé le chat mais de plus, l’a acheminé de Berlin jusqu'à la Norvège !

C’est avec des larmes de joie que la dame et ses cinq filles ont retrouvé, quatre mois après sa disparition, leur beau chat blanc, seul souvenir de leur vie passée !

Commentaire d’une dame turque ce matin, à la lecture de cette merveilleuse histoire : donc, les animaux aussi ont un destin !

De Mossoul à la Norvège, les incroyables tribulations d’un chat
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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 12:33

          Un chat qui vous a accompagné pendant plus de 16 ans, c’est un compagnon dont la disparition vous traumatise. Y-a-t-il vraiment un lien de cause à effet entre la mort de mon  ami et l’horrible gastro-entérite qui s’est, tout à coup, emparée de moi le lendemain soir ? Je l’ignore.  Les esprits raisonnables diront que j’ai tout simplement attrapé un de ces virus qui sèment la terreur en hiver. Les partisans de l’occulte y verront peut-être autre chose : la révolte de mon cœur contre cette perte douloureuse. Cela voudrait-il dire que notre cerveau est capable de « fabriquer » de la fièvre ? La gastro-entérite peut-elle être psychosomatique ? Ah, j’attends la réponse des docteurs avisés … 

 

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Mon Pacha était une sorte de Moïse sauvé des eaux en août 1997. Ce jour-là, alors qu’il pleuvait à seaux, mon beau-frère vit arriver dans les ruissellements de l’inondation qui couraient devant sa boutique, un minuscule chaton tigré d’environ un mois et demi. Il le garda deux ou trois jours dans son magasin, jusqu’à ce que les enfants et moi, lui rendant visite, soyons conquis par cette petite boule de poils assez sauvage, il faut bien le dire. Tellement rebelle, même, que la première semaine dans notre appartement s’était assez mal passée, le chaton ne permettant pas qu’on le touche sans mordre ou griffer.  

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         Pourtant, au fil des semaines, le sauvageon s’est métamorphosé en Pacha, le gros matou de la maison (si imposant avec ses huit kilos, qu’adulte, il a souvent fait peur à certains visiteurs qui se demandaient s’il n’était pas un « chat sauvage »), indépendant mais tendre, dont le nom était le même que celui du héros du livre de lecture sur lequel mes fils avaient appris à lire. Un Pacha qui a déployé des trésors de patience et a su demeurer magnanime, sans jamais montrer ses griffes, lorsqu’un des enfants, armé d’une épée et d’un bouclier en plastique, se jetait sur lui dans le corridor en criant « à l’attaque » ou lorsqu’on lui mettait une couronne de galette des rois sur la tête. 

 

Pacha courroné

 

         C’est que Pacha avait vite compris une chose essentielle : les quatre membres de la maison l’adoraient ! Il n’est pas étonnant que, chez les anciens Egyptiens la maison et les enfants aient été placés sous la protection de la déesse chatte  Bastet ; car le chat est vraiment « l’esprit familier du lieu » ( selon Baudelaire). Mon Pacha n’avait jamais griffé personne, à l’exception d’un vétérinaire qui, lui ayant appuyé trop violemment sur le dos, avait découvert ce jour-là comment un brave Raminagrobis se transforme soudain en tigre.   

 Image--59-.jpg       

        Ses bêtises célèbres : avoir volé le beefsteak sur la table de la cuisine en se cachant sous la nappe,  avoir réussi à croquer deux oiseaux sur la terrasse ; et surtout, monter sur ma commode à l’aube, pour en faire tomber une à une mes boucles d’oreille, histoire de me rendre folle et de me forcer à me lever, les matins où il trouvait que je traînais trop longtemps au lit et que sa pâtée était en retard.   

 Image--60-.jpg

          Il m’attendait toujours lorsque je rentrais du travail. J’ouvrais la porte et je savais que l’instant d’après, il serait là. Pendant des années, j’ai su le moment exact où mon époux ou un de mes fils venait d’entrer dans l’immeuble car Pacha se dirigeait soudain vers la porte d’entrée de notre appartement.

                   DSC00528

  

          Mon Pacha était devenu célèbre : il a eu droit, en 2010, à un article dans NT Hayat, le journal de Nisantasi, comme « chat d’écrivain »…         

 paşa 001

 

         Désormais, il est au paradis des chats. Espérons que là-bas aussi, il vivra comme un pacha…

Bon, on raconte que les anciens Egyptiens se rasaient les sourcils et décrétaient un deuil de 70 jours à la mort de leur chat.

 

bastet-copie-1.jpg 

          70 jours, est-ce le temps qu’il faut pour se déshabituer de tous les petits bruits qu’un chat provoque dans la maison, lors du parcours bien balisé le conduisant de ses emplacements favoris à ses cachettes dans les placards ?  

 

automne-2011 0026 

Voir l’article Pacha Premier de Nisantasi, http://gisele.ecrivain.istanbul.over-blog.com/article-une-vie-de-chat-57969664.html 

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Livres de Gisèle Durero-Köseoglu

2003 : La Trilogie d’Istanbul I,  Fenêtres d’Istanbul.

2006 : La Trilogie d’Istanbul II, Grimoire d’Istanbul.

2009 : La Trilogie d’Istanbul II, Secrets d’Istanbul.

2004 : La Sultane Mahpéri, Dynasties de Turquie médiévale I.

2010 : Mes Istamboulines, Récits, essais, nouvelles.

2012 : Janus Istanbul, pièce de théâtre musical, livre et CD d’Erol Köseoglu.

2013 : Gisèle Durero-Köseoglu présente un roman turc de Claude Farrère,  L’Homme qui assassina, roman de Farrère et analyse.

2015 : Parution février: Sultane Gurdju Soleil du Lion, Dynasties de Turquie médiévale II.

 

 

 

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