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22 novembre 2020 7 22 /11 /novembre /2020 12:18

MES LIVRES

La trilogie d’Istanbul

 

La Trilogie d’Istanbul est une somme romanesque se déroulant à Istanbul entre 1985 et 2008.

 

 

Ecrivaine française d'Istanbul, Gisèle Durero-Koseoglu

Fenêtres d’Istanbul, (GiTa Yayınları, 2003) : Dans une rue enneigée d’Istanbul, Brave, l’épicier, observe les fenêtres de l’immeuble d’en face dont il connaît tous les occupants. C’est alors qu’apparaît le Tambour du Ramadan, un va-nu-pieds aux allures de Pacha… Une fiction sur l’Istanbul de la fin du XXe siècle, déchiré entre modernisme et traditions, avec son foisonnement baroque, ses paradoxes dans la condition des femmes, son incroyable diversité, sa mosaïque de croyances... Un conte moderne, à la fois réaliste et poétique, loin des stéréotypes sur la Turquie.

Grimoire d’Istanbul, (GiTa Yayınları, 2006) : Alice, franco-turque de 35 ans, prisonnière d’un passé qui la hante, regagne Istanbul, sa ville natale. Sa mission : remplacer un archéologue assassiné dans d’étranges circonstances. Dès lors, sa route va croiser celle de plusieurs personnages, tous en quête, pour des mobiles différents, d’un manuscrit ancien… Un roman d’aventures entraînant le lecteur sur les sites de Turquie témoins des débuts du christianisme ; un roman psychologique sur la complexité des sentiments et du désir, sur les fantômes du passé ; une réflexion éthique sur la tentation...

Secrets d’Istanbul, (GiTa Yayınları, 2009) : Alice trouve un jour dans un sac de voyage un mystérieux carnet qui va bouleverser son existence. Cette découverte marque le début d’une enquête où secrets de famille et tabous voleront en éclats… Un roman  mettant en scène des héros torturés par un secret de famille… Leur quête de la vérité et de l’amour les contraindra à fouiller le passé pour élucider les mystères liés à leurs ancêtres, sur les traces de cinq personnages historiques connus pour avoir échafaudé des “châteaux en Turquie” : un soi-disant messie, un illustre poète français, un bâtisseur de phares, un peintre de la cour ottomane…

Ecrivaine française d'Istanbul, Gisèle Durero-Koseoglu

Deux romans historiques sur la Turquie du moyen-âge

Les deux romans La Sultane Mahpéri et Sultane Gurdju Soleil du Lion constituent les deux tomes de la suite romanesque « Dynasties de Turquie médiévale ». Ils se passent au XIIIe siècle à l’époque des Seldjoukides d’Anatolie et mettent en scène deux personnages historiques célèbres, la sultane Mahpéri et la sultane Gurdju.

La Sultane Mahpéri, (GiTa Yayınları, 2004) : Ce roman, fruit de longues années de travail, fait revivre quelques grands personnages historiques du Moyen Age turc : Alaeddin Keykubad, sultan prestigieux, infatigable bâtisseur, amoureux des arts et des lettres ; la princesse de Candélore, plus connue sous le nom de Sultane Mahpéri ; Saadeddin Köpek, architecte du palais de Kubad Abad ; le « Sultan des Savants, » père du célèbre poète Mewlânâ… Amour, haine, jalousie, ambition, intrigues, goût du pouvoir, les passions inassouvies conduisent à la violence et au crime...

Sultane Gurdju Soleil du Lion (GiTa Yayinlari d’Istanbul et Ataturquie, Paris, 2015) : A la mort de son époux, la sultane Mahpéri engage une lutte sans merci contre le redoutable vizir Kopek, pour fortifier le pouvoir de son fils, Giyaseddin. Lorsque le jeune sultan épouse la princesse géorgienne Tamara, désormais appelée Sultane Gurdju, un calme précaire s’installe. Mais d’effroyables dangers surgissent et vont précipiter l’Empire de Roum dans  le chaos : la rébellion du derviche Baba Resul, les complots, l’attaque des Mongols… Ce deuxième tome des « Dynasties de Turquie médiévale » présente une autre héroïne inoubliable du XIIIe siècle turc, Sultane Gurdju, disciple du grand mystique Mevlânâ…

 

Ecrivaine française d'Istanbul, Gisèle Durero-Koseoglu

 Mes Istamboulines

Mes Istamboulines, (GiTa Yayınları, 2010), est un recueil d’essais, récits et nouvelles de A à Z, entièrement illustré par d’anciennes cartes postales sur la ville d’Istanbul. « Un jour, j’ai découvert une ville qui m’émerveillait, me fascinait et parfois me chagrinait. Il s’est établi une correspondance parfaite entre ma sensibilité profonde et cette mégapole baignant dans l’eau, pétrie de souvenirs de toutes les cultures, constituée d’une mosaïque de gens différents. C’est la ville qui m’inspire en tant qu’écrivain. Je la ressens comme « ma » ville. Ce livre est le fruit de mes étonnements, de mes doutes et de mes bonheurs. Le miroir de l’Istanbul de Gisèle, stambouliote d’adoption. »

 

Ecrivaine française d'Istanbul, Gisèle Durero-Koseoglu

Janus Istanbul, théâtre musical, livre avec CD, musique et interprétation des chansons : Erol Köseoglu, (GiTa Yayınları, 2011)

Janus, le dieu aux deux visages, s’ennuie, les humains l’ont oublié. Jusqu’au jour où s’installe dans la maison construite sur les ruines de son temple, un jeune couple mixte, Chloé et Hakan. Voilà de quoi redonner de l’énergie, mais aussi des tourments, à ce gardien de la diversité. Car une nouvelle mission va lui incomber : aider Petit Janus, l’enfant du couple, à assumer la richesse de ses origines différentes. Mêlant satire et poésie, drame et comique, la pièce de théâtre musical, Janus Istanbul, soutenue par les compositions d’Erol Köseoglu, pose le problème de l’identité dans le mélange des cultures, de la tolérance et de l’acceptation des différences. Mais en musique…

Ecrivaine française d'Istanbul, Gisèle Durero-Koseoglu

Gisèle Durero-Köseoglu présente un roman turc de Claude Farrère, L’Homme qui assassina, Roman et analyse. Edition Aksel Köseoglu  (GiTa Yayınları, 2013)

 

L’Homme qui assassina, chef-d’œuvre turc de Claude Farrère, publié en 1907, est un roman de l’ombre. La ville d’Istanbul ensorcelle sur-le-champ Renaud de Sévigné et va définitivement bouleverser sa vie. Jusqu’où cet attaché militaire près l’Ambassade de France en Turquie va-t-il s’égarer, en compagnie de l’envoûtante Lady Falkland, dans la magie du vieux Stamboul ?

Le livre, entremêlant histoire d’amour, roman d’espionnage, intrigue policière et récit exotique, met en scène un univers romanesque inquiétant, évoqué avec passion par Claude Farrère, celui de la ville d’Istanbul dans les derniers fastes de l’Empire ottoman …  Un roman culte pour les amoureux de l’Istanbul de Jadis…

 

 La Côte d’Azur, guide touristique en turc, édition Aksel Köseoglu  (GiTa Yayınları, 2018) : Ce guide de voyage en turc sur la Côte d’Azur a été écrit spécialement pour les voyageurs venus de Turquie à qui nous faisons partager notre longue expérience de cette région : moi parce que j’en suis native et m’y suis beaucoup promenée et Taceddin Koseoglu parce qu’il la visite depuis plus de trente ans…

 

 

 

Ecrivaine française d'Istanbul, Gisèle Durero-Koseoglu
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13 février 2020 4 13 /02 /février /2020 10:53
Livres sur Istanbul et la Turquie : Gisèle Durero-Köseoglu

« Je n’écris pas seulement pour mes lecteurs et lectrices. J’écris pour les disparus, pour ceux qui ont écrit avant moi ; j’écris pour les murs et les pierres, pour la mémoire gravée dans les strates de la ville ; j’écris pour tous les écrivains d’Istanbul ; j’écris pour les amoureux de l’Istanbul de demain… »

La Trilogie d’Istanbul :

Fenêtres d’Istanbul 

Grimoire d’Istanbul 

Secrets d’Istanbul 

 

La Sultane Mahpéri

Sultane Gurdju Soleil du Lion

 

Mes Istamboulines

Janus Istanbul

Livres sur Istanbul et la Turquie : Gisèle Durero-Köseoglu
Livres sur Istanbul et la Turquie : Gisèle Durero-Köseoglu

Mes livres sur Internet

http://www.gitayayinlari.com/fr/

Livres sur Istanbul et la Turquie : Gisèle Durero-Köseoglu
Livres sur Istanbul et la Turquie : Gisèle Durero-Köseoglu

Editions franco-turques GiTa Yayinlari d’Istanbul

http://www.gitayayinlari.com/fr/

 

Mon autre blog : Littérature au Firmament

https://giselelitterature.blogspot.com/

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17 août 2018 5 17 /08 /août /2018 21:45

Une petite présentation de mes livres consacrés à la ville d'Istanbul

- Romans : La Trilogie d'Istanbul : Fenêtres d'Istanbul, Grimoire d'Istanbul, Secrets d'Istanbul

- Récits et essais : Mes Istamboulines

-Pièce de théâtre : Janus Istanbul

-Analyse : L'Homme qui assassina, de Claude Farrère

Musique de la vidéo : Erol Koseoglu (Janus Istanbul, 2012, Intermède VI)

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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 15:20

Si je peux dire que j’ai écrit « toute ma vie », c'est-à-dire à partir de l’âge de dix ans, c’est depuis 2003 que presque tous mes écrits ont été consacrés à la ville d’Istanbul et à l’histoire de la Turquie.

Au cas où vous ne connaîtriez pas encore mes 7 livres, voilà un petit rappel.

 

 

 

 

 

La Trilogie d’Istanbul (Editions GiTa Yayinlari, Istanbul)

 

La Trilogie d’Istanbul (Editions GiTa Yayinlari, Istanbul), est une somme romanesque se déroulant à Istanbul entre 1985 et 2009. Elle est composée de : Fenêtres d’Istanbul (2003, réédition 2006), Grimoire d’Istanbul (2006) et Secrets d’Istanbul (2009).

Le fil conducteur des trois tomes de la Trilogie d’Istanbul est le personnage nocturne du Tambour du Ramadan ; dans Fenêtres d’Istanbul, il marche seul dans la nuit au fil des rues et tombe amoureux d’une fille à sa fenêtre, Lune-de-Tulle ; il devient chauffeur d’un antiquaire dans Grimoire d’Istanbul et brocanteur dans Secrets d’Istanbul

Livres sur Istanbul de Gisèle Durero-Koseoglu

Le premier tome, Fenêtres d’Istanbul, (2003 et 2006), est un roman sur la ville d’Istanbul, déchirée entre modernisme et traditions, avec son foisonnement baroque, ses paradoxes dans la condition des femmes…

Le héros de  Fenêtres d’Istanbul, un Tambour du Ramadan ?

Il s’agit d’un personnage hors du commun car il passe ses nuits à marcher seul au fil des rues.

La construction du roman fait alterner les chapitres où le héros avance seul dans la nuit et ceux consacrés aux autres personnages.

 

 

Dans une rue enneigée, Brave, l’épicier observe les fenêtres d’en face dont il connaît tous les occupants : Perle, héritière d’un manoir sur les rives du Bosphore et dévorée par la passion de l’or ; Avédis, le vieil arménien et sa soi-disant gouvernante, la fille mère Séraphina ; Précieuse, la femme seule, qu’on surnomme “la féministe” ; Tante Hannah et Oncle Moshé, deux vieillards juifs prisonniers de leurs souvenirs ; l’étrangère, inépuisable sujet de commérages des voisins ; On-S’est-Arrêté-Là, paysanne qui vit dans la cave... Et enfin, Lune-de-Tulle, la fille du concierge, que son père a promise à Brave mais qui refuse désormais d’entrouvrir son rideau. Car celui qu’elle regarde en secret, c’est le Tambour du Ramadan, un va-nu-pieds aux allures de pacha. Le jour, il chante des romances sous les fenêtres, la nuit, il réveille le quartier, rappelant aux personnes qui jeûnent qu´il est l´heure de prendre la dernière collation avant le lever du soleil. Abandonné par sa mère,  mendiant,  enfant des rues, travailleur des collines d’ordures, le Tambour n’a connu que la détresse. Jusqu’à ce que son destin ne croise celui des habitants de l’immeuble…

Livres sur Istanbul de Gisèle Durero-Koseoglu

Le second tome, Grimoire d’Istanbul, (2006), est un roman psychologique sur la complexité des sentiments et du désir, sur les fantômes du passé ; une réflexion éthique sur la tentation ; un roman d’aventures entraînant le lecteur sur les sites de Turquie témoins des débuts du christianisme...

Tout en reprenant certains héros du premier volume, il présente un nouveau personnage,  Alice, franco-turque de 35 ans, qui, hantée par son passé, regagne Istanbul, sa ville natale, après de longues années à Paris. Sa mission: remplacer un archéologue assassiné dans d’étranges circonstances. Dès lors, s’élabore une intrigue dont les fils se dénoueront de façon inattendue. Car la route d’Alice va croiser celle de plusieurs personnages, tous en quête, pour des mobiles différents, d’un manuscrit ancien : Antonio, bouquiniste solitaire et passionné redécouvrant l’amour à la maturité ; sa fille Eda, adolescente romanesque et suicidaire ; Yahya, antiquaire peu scrupuleux, trafiquant d’objets d’art ; Violeta, son épouse trahie, animée par la soif de vengeance ; Dauphin, le chauffeur, ancien Tambour du Ramadan...

 

Livres sur Istanbul de Gisèle Durero-Koseoglu

Le troisième tome, Secrets d’Istanbul, (2009), met en scène des héros explorant les labyrinthes du passé pour débusquer les mensonges liés à leur identité.

Alice trouve un jour dans un sac de voyage un mystérieux carnet qui va bouleverser son existence. Cette découverte marque le début d’une enquête où secrets de famille et tabous voleront en éclats… Quatre chapitres se déroulant exactement en parallèle entre l’automne 2007 et le printemps 2008 conduisent les personnages de l’époque actuelle à une remontée dans le temps.

 La quête de leurs origines va les conduire à des trouvailles stupéfiantes sur les traces de personnages historiques célèbres pour avoir échafaudé des « châteaux en Turquie » : le soi-disant messie Sabattaï Tsevi, l’illustre poète français Lamartine, le bâtisseur de phares Michel Pacha et le peintre de la cour ottomane Pierre Désiré Guillemet.

Livres sur Istanbul de Gisèle Durero-Koseoglu

La Trilogie d’Istanbul, une épopée sur la cité millénaire, avec sa mosaïque de cultures, son étonnante diversité religieuse, ses inégalités sociales, ses paradoxes dans la condition des femmes et ses énigmes ensevelies.

Un univers réaliste et épique à la fois, dans l’envoûtante mégapole turque.

 

Mes Istamboulines, Editions GiTa Yayinlari, 2010.

 

Mes Istamboulines : Recueil d’essais, récits et nouvelles, entièrement illustré par d’anciennes cartes postales sur la ville d’Istanbul.

 

Un jour, j’ai découvert une ville qui m’émerveillait, me fascinait et parfois me chagrinait.

Il s’est établi une correspondance parfaite entre ma sensibilité profonde et cette mégapole baignant dans l’eau, pétrie de souvenirs de toutes les cultures, constituée d’une mosaïque de gens différents. C’est la ville qui m’inspire en tant qu’écrivain. Je la ressens comme « ma » ville.

Ce livre est le fruit de mes étonnements, de mes doutes et de mes bonheurs. Le miroir de l’Istanbul de Gisèle, stambouliote d’adoption.

 

Livres sur Istanbul de Gisèle Durero-Koseoglu

Théâtre musical Janus Istanbul ( Gisèle durero-Koseoglu et Erol Koseoglu) sur le mélange des cultures, editions GiTa Istanbul 2012

 

La scène se passe à Istanbul, dans une maison ancienne construite sur les ruines de ce qui fut jadis le temple de Janus, le dieu au double visage. Oublié par les humains, celui qui fut le dieu des portes, du changement, des passages mais aussi le symbole de l’ambivalence, s’ennuie et se chamaille avec Janus Bis, son autre lui-même.

Mais l’arrivée dans la maison d’un jeune couple mixte, va lui redonner de l’énergie. Comment aider Chloé et Hakan à fusionner harmonieusement cette nouvelle part d’eux-mêmes avec l’ancienne ? Sa mission ne s’arrêtera pas là. A la naissance de Petit Janus, l’enfant du couple, Janus ne sait plus où donner de la tête. Car si le mélange des cultures est facile à résoudre entre gens qui s’aiment, il n’en est pas de même lorsque ces derniers sortent de leur bulle protectrice et affrontent le regard de la société.

 

Janus Istanbul illustre donc pose donc le problème de l’identité dans le mélange des cultures et de l’acceptation des différences de l’autre.

Satirique lorsqu’elle aborde le problème du déracinement, des préjugés culturels et de l’intolérance, pathétique lorsque les personnages, confrontés à des difficultés qu’ils croient insolubles, sombrent dans le désespoir, la pièce est aussi un spectacle musical.

Le CD :   Le CD, enregistré et réalisé au Studio We Play d’Istanbul, est la création d’Erol Köseoglu, qui a joué tous les instruments et interprété les chansons de la pièce.

Les dix morceaux de musique et les huit chansons composés par Erol Köseoglu, épousent le dilemme des personnages, en mélangeant la plainte de l’accordéon aux accords de la guitare électrique, la guitare classique à la batterie. La Chanson de Janus, la Valse des amoureux,  la chanson C’est si simple l’amour, la chanson Bonnes pour l’Orient, la chanson Carpe Dieml’Accordéon Ghetto, pour ne citer que quelques exemples, font partie intégrante de l’intrigue, qu’ils approfondissent et soutiennent de façon essentielle.

 

Livres sur Istanbul de Gisèle Durero-Koseoglu

Dynasties de Turquie médiévale

La Sultane Mahpéri, Editions  GiTa Yayinlari, Istanbul, 2004 et 2011.

 

La Sultane Mahpéri est un roman historique se déroulant en Anatolie au XIIIe siècle...

Après huit ans de captivité, la mort de son frère donne le pouvoir au prince impérial Alaeddin Keykubad. Proclamé Sultan des Seldjoukides d´Asie mineure, il épouse la princesse Destina, qui devient Sultane Mahpéri. Pour défendre son empire menacé par les  attaques des princes voisins et des Mongols, Alaeddin ne cesse de partir à la guerre. Esseulée, la rebelle Mahpéri entame un combat implacable pour imposer sa présence, conserver l’amour de son époux et garantir l´avenir de son fils unique, compromis par la naissance des enfants de sa rivale... C´est alors qu´entre dans sa vie l´architecte en chef du Sultan, un ambitieux cynique, qui rêve secrètement de la conquérir...

Ce roman, fruit de longues années de travail, fait revivre quelques grands personnages historiques du Moyen Age turc : Alaeddin Keykubad, sultan prestigieux, infatigable bâtisseur, amoureux des arts et des lettres, la princesse de Candélore, plus connue sous le nom de Sultane Mahpéri, Saadeddin Köpek, architecte du palais de Kubad Abad, le « Sultan des Savants, » père du célèbre poète Mewlânâ…

Amour, haine, jalousie, ambition, intrigues, goût du pouvoir, les passions inassouvies conduisent à la violence et au crime...

 

 

Livres sur Istanbul de Gisèle Durero-Koseoglu

Sultane Gurdju Soleil du Lion, Editions GiTa Yayinlari d’Istanbul et Editions Ataturquie, Paris, 2015.

 

A la mort de son époux, la sultane Mahpéri engage une lutte sans merci contre le redoutable vizir Kopek, pour fortifier le pouvoir de son fils, Giyaseddin. Lorsque le jeune sultan épouse la princesse géorgienne Tamara, désormais appelée Sultane Gurdju, un calme précaire s’installe. Mais d’effroyables dangers surgissent et vont précipiter l’Empire de Roum dans  le chaos : la rébellion du derviche Baba Resul, les complots, l’attaque des Mongols…

Après La Sultane Mahpéri (2004), ce deuxième tome des « Dynasties de Turquie médiévale » présente une autre héroïne inoubliable du XIIIe siècle turc, Sultane Gurdju, disciple du grand mystique Mevlânâ…

Un roman historique palpitant sur les Seldjoukides d’Anatolie…

 

Livres sur Istanbul de Gisèle Durero-Koseoglu

Et maintenant, bonne lecture !

Livres sur Istanbul de Gisèle Durero-Koseoglu
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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 20:01

Livre avec CD, Editions franco-turques GiTa, Istanbul, 2012

Janus Istanbul ou le mélange des cultures

Quatrième de couverture

 

Janus, le dieu aux deux visages, s’ennuie, les humains l’ont oublié.

Jusqu’au jour où s’installe dans la maison construite sur les ruines de son temple, un jeune couple mixte, Chloé et Hakan. Voilà de quoi redonner de l’énergie, mais aussi des tourments, à ce gardien de la diversité. Car une nouvelle mission va lui incomber : aider Petit Janus, l’enfant du couple, à assumer la richesse de ses origines différentes.

Mêlant satire et poésie, drame et comique, la pièce de théâtre musical, Janus Istanbul, soutenue par les compositions d’Erol Köseoglu, pose le problème de l’identité dans le mélange des cultures, de la tolérance et de l’acceptation des différences. Mais en musique…

Pièce de théâtre musical Janus Istanbul, Gisèle Durero, Erol Koseoglu
Pièce de théâtre musical Janus Istanbul, Gisèle Durero, Erol Koseoglu

La scène se passe à Istanbul, dans une maison ancienne construite sur les ruines de ce qui fut jadis le temple de Janus, le dieu au double visage. Oublié par les humains, celui qui fut le gardiendes portes, du changement, des passages mais aussi le symbole de l’ambivalence, s’ennuie et se chamaille avec Janus Bis, son autre lui-même.

Mais l’arrivée dans la maison d’un jeune couple mixte, va lui redonner de l’énergie. Comment aider Chloé et Hakan à fusionner harmonieusement cette nouvelle part d’eux-mêmes avec l’ancienne ? Sa mission ne s’arrêtera pas là. A la naissance de Petit Janus, l’enfant du couple, Janus ne sait plus où donner de la tête. Car si le mélange des cultures est facile à résoudre entre gens qui s’aiment, il n’en est pas de même lorsque ces derniers sortent de leur bulle protectrice et affrontent le regard de la société.

Janus Istanbul illustre donc pose donc le problème de l’identité dans le mélange des cultures et de l’acceptation des différences de l’autre.

Satirique lorsqu’elle aborde le problème du déracinement, des préjugés culturels et de l’intolérance, pathétique lorsque les personnages, confrontés à des difficultés qu’ils croient insolubles, sombrent dans le désespoir, la pièce est aussi un spectacle musical. 

Le CD :   Le CD, enregistré et réalisé au Studio We Play d’Istanbul, est la création d’Erol Köseoglu, qui a composé les morceaux, joué tous les instruments et interprété les chansons de la pièce.

CD en français

CD en français

Les dix morceaux de musique et les huit chansons composés par Erol Köseoglu, épousent le dilemme des personnages, en mélangeant la plainte de l’accordéon aux accords de la guitare électrique, la guitare classique à la batterie. La Chanson de Janus, la Valse des amoureux,  la chanson C’est si simple l’amour, la chanson Bonnes pour l’Orient, la chanson Carpe Dieml’Accordéon Ghetto, pour ne citer que quelques exemples, font partie intégrante de l’intrigue, qu’ils approfondissent et soutiennent de façon essentielle.

CD en turc

CD en turc

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 15:56

La Trilogie d’Istanbul (Editions GiTa Yayinlari, Istanbul), est une somme romanesque se déroulant à Istanbul entre 1985 et 2009. Elle est composée de : Fenêtres d’Istanbul (2003, réédition 2006), Grimoire d’Istanbul (2006) et Secrets d’Istanbul (2009).

 

Le fil conducteur des trois tomes de la Trilogie d’Istanbul est le personnage nocturne du Tambour du Ramadan ; dans Fenêtres d’Istanbul, il marche seul dans la nuit au fil des rues et tombe amoureux d’une fille à sa fenêtre, Lune-de-Tulle ; il devient chauffeur d’un antiquaire dans Grimoire d’Istanbul et brocanteur dans Secrets d’Istanbul

 

Une épopée sur la cité millénaire, avec sa mosaïque de cultures, son étonnante diversité religieuse et ses énigmes ensevelies. Un univers réaliste et épique à la fois, dans l’envoûtante mégapole turque.

La Trilogie d'Istanbul : un Tambour du Ramadan comme héros !

Fenêtres d’Istanbul

Fenêtres d’Istanbul (GiTa Yayınları, 2003) : Dans une rue enneigée d’Istanbul, Brave, l’épicier, observe les fenêtres de l’immeuble d’en face dont il connaît tous les occupants. C’est alors qu’apparaît le Tambour du Ramadan, un va-nu-pieds aux allures de Pacha…

Le héros de  Fenêtres d’Istanbul, un Tambour du Ramadan ?

Il s’agit d’un personnage hors du commun car il passe ses nuits à marcher seul au fil des rues.

La construction du roman fait alterner les chapitres où le héros avance seul dans la nuit et ceux consacrés aux autres personnages.

Pour un étranger, le Tambour du Ramadan est un personnage du réel extrêmement poétique voire surréaliste. Car toute la nuit, il parcourt les rues en jouant du tambour pour réveiller les gens qui jeûnent.

Je n’oublierai jamais la première fois où je l’ai entendu. C’était au début, je venais de m’installer à Istanbul et je ne connaissais pas bien  les coutumes turques. Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre dans le silence résonner les coups, puis de voir le Tambour lui-même! C’est de ce choc culturel qu’est issu mon personnage.

Dans Fenêtres d’Istanbul, le Tambour joue le rôle de fil conducteur, son destin croise celui des autres personnages, c’est souvent à la suite de ses apparitions dans la rue que nous apprenons les sentiments de chacun. De plus, il fait rêver les habitants de l’immeuble, en particulier les femmes. 

Le héros de  Fenêtres d’Istanbul, un Tambour du Ramadan ?

Il s’agit d’un personnage hors du commun car il passe ses nuits à marcher seul au fil des rues.

La construction du roman fait alterner les chapitres où le héros avance seul dans la nuit et ceux consacrés aux autres personnages.

Pour un étranger, le Tambour du Ramadan est un personnage du réel extrêmement poétique voire surréaliste. Car toute la nuit, il parcourt les rues en jouant du tambour pour réveiller les gens qui jeûnent.

Je n’oublierai jamais la première fois où je l’ai entendu. C’était au début, je venais de m’installer à Istanbul et je ne connaissais pas bien  les coutumes turques. Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre dans le silence résonner les coups, puis de voir le Tambour lui-même! C’est de ce choc culturel qu’est issu mon personnage.

Dans Fenêtres d’Istanbul, le Tambour joue le rôle de fil conducteur, son destin croise celui des autres personnages, c’est souvent à la suite de ses apparitions dans la rue que nous apprenons les sentiments de chacun. De plus, il fait rêver les habitants de l’immeuble, en particulier les femmes. 

Pour un étranger, le Tambour du Ramadan est un personnage du réel extrêmement poétique voire surréaliste. Car toute la nuit, il parcourt les rues en jouant du tambour pour réveiller les gens qui jeûnent.

Je n’oublierai jamais la première fois où je l’ai entendu. C’était au début, je venais de m’installer à Istanbul et je ne connaissais pas bien  les coutumes turques. Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre dans le silence résonner les coups, puis de voir le Tambour lui-même! C’est de ce choc culturel qu’est issu mon personnage.

Dans Fenêtres d’Istanbul, le Tambour joue le rôle de fil conducteur, son destin croise celui des autres personnages, c’est souvent à la suite de ses apparitions dans la rue que nous apprenons les sentiments de chacun. De plus, il fait rêver les habitants de l’immeuble, en particulier les femmes. 

La Trilogie d'Istanbul : un Tambour du Ramadan comme héros !

Reportage sur Fenêtres d’Istanbul

D’où vous est venue l’idée d’écrire ce roman ?

A partir de mon installation à Istanbul, cette ville est devenue mon principal sujet d’inspiration. Istanbul est le berceau de plusieurs cultures, elle a été Byzance puis Constantinople, capitale de la chrétienté, puis, avec les Ottomans, la capitale du monde musulman. Elle a accueilli les Juifs chassés d’Espagne par Isabelle la Catholique. Cette superposition de cultures  et de religions différentes confère à la cité une richesse sans pareille qui ne cesse de me fasciner et m’apporte chaque jour de nouvelles sources d’inspiration.

Dans Fenêtres d’Istanbul, justement, je décris un immeuble où vivent dans l’harmonie des personnes de culture et de religions différentes.

Les personnages du roman sont-ils tirés de la réalité ?

Quand j’ai commencé à vivre à Istanbul, comme je ne parlais pas le turc, dans toutes les réunions ou soirées, je me taisais et écoutais les autres parler. Quand j’ai commencé à maîtriser la langue, j’ai posé beaucoup de questions à des personnes issues de milieux sociaux-culturels différents. C’est ainsi qu’à partir d’histoires réelles, j’ai peu à peu créé les personnages du roman. Mais je les ai tellement transformées avec mon imagination que des personnes dont la vie m’a inspiré ne reconnaissent pas leur propre histoire.

Finalement, Fenêtres d’Istanbul ? Une fiction sur l’Istanbul de la fin du XXe siècle, déchiré entre modernisme et traditions, avec son foisonnement baroque, ses paradoxes dans la condition des femmes, son incroyable diversité, sa mosaïque de croyances...

Un conte moderne, à la fois réaliste et poétique, loin des stéréotypes sur la Turquie.

Nouvelle édition en turc

Nouvelle édition en turc

Grimoire d'Istanbul

Grimoire d’Istanbul (Editions GiTa, 2006) : Alice, franco-turque de 35 ans, prisonnière d’un passé qui la hante, regagne Istanbul, sa ville natale. Sa mission : remplacer un archéologue assassiné dans d’étranges circonstances. Dès lors, sa route va croiser celle de plusieurs personnages, tous en quête, pour des mobiles différents, d’un manuscrit ancien… Un roman d’aventures entraînant le lecteur sur les sites de Turquie témoins des débuts du christianisme ; un roman psychologique sur la complexité des sentiments et du désir, sur les fantômes du passé ; une réflexion éthique sur la tentation... 

Reportage sur Grimoire d'Istanbul

 Pourriez-vous définir le genre de votre roman? 

Ce roman peut être appelé roman d’aventures car il débute sur une énigme posée par la mort d’un archéologue. Le mystère n’est élucidé que vers la fin du livre, qui, je crois, se termine de façon inattendue pour le lecteur. En fait, les personnages sont tous en quête d’un vieux manuscrit qui a une valeur inestimable mais pour des raisons différentes. Le bouquiniste veut le posséder par amour des livres, l’antiquaire pour de l’argent, son épouse pour accomplir une vengeance. La recherche du manuscrit met en valeur les diverses  motivations des êtres.

C’est pour cela que mon roman peut aussi être défini comme un roman psychologique car il analyse les sentiments des êtres placés dans une situation de souffrance morale et sentimentale. L’héroïne, Alice, âgée de trente-cinq ans, est encore obsédée, vingt et un an après, par l’homme qui l’a subornée quand elle avait quatorze ans et la recherche du manuscrit va enfin lui permettre de se libérer de son passé. A travers ce personnage, j’ai voulu représenter les cicatrices indélébiles laissées par les traumatismes de l’adolescence. Le second personnage, Antonio le bouquiniste, ne vit qu’à travers sa passion des vieux livres. Paradoxalement, c’est grâce au Grimoire qu’il va redécouvrir des sentiments qu’il croyait ne plus jamais pouvoir éprouver. Sa fille Eda, exaltée et  romanesque, a une conception de l’amour extrémiste et idéaliste, elle rêve d’un amour comme dans les livres mais elle se heurte aux déceptions de la réalité. Yahya, l’antiquaire, qui est aussi un trafiquant d’objets d’art, découvre enfin que tout ne lui est pas permis. Violeta, son  épouse, apprenant qu’elle a été trompée, vit les affres de cette trahison et hésite entre vengeance et pardon. Dauphin, le chauffeur de Yayha, ancien enfant des rues (c’était le héros du premier volume de La Trilogie d’Istanbul, Fenêtres d’Istanbul) aime sans parvenir à aimer vraiment parce qu’on ne lui a pas donné d’amour dans son enfance. C’est pourquoi Grimoire d’Istanbul n’est pas un “roman d’amour” mais un “ roman sur l’amour.”

Le roman aborde aussi des questions d’éthique et parle de la tentation qui pousse parfois les êtres à commettre des actes que leur raison et leur éducation réprouvent.

Le mot “Grimoire” recouvre donc plusieurs sens. Il s’agit bien du manuscrit que tous recherchent mais aussi du grimoire de nos cœurs, de nos vies et de nos destins, tout aussi difficile à déchiffrer.

 

C’est pour cela que mon roman peut aussi être défini comme un roman psychologique car il analyse les sentiments des êtres placés dans une situation de souffrance morale et sentimentale. L’héroïne, Alice, âgée de trente-cinq ans, est encore obsédée, vingt et un an après, par l’homme qui l’a subornée quand elle avait quatorze ans et la recherche du manuscrit va enfin lui permettre de se libérer de son passé. A travers ce personnage, j’ai voulu représenter les cicatrices indélébiles laissées par les traumatismes de l’adolescence. Le second personnage, Antonio le bouquiniste, ne vit qu’à travers sa passion des vieux livres. Paradoxalement, c’est grâce au Grimoire qu’il va redécouvrir des sentiments qu’il croyait ne plus jamais pouvoir éprouver. Sa fille Eda, exaltée et  romanesque, a une conception de l’amour extrémiste et idéaliste, elle rêve d’un amour comme dans les livres mais elle se heurte aux déceptions de la réalité. Yahya, l’antiquaire, qui est aussi un trafiquant d’objets d’art, découvre enfin que tout ne lui est pas permis. Violeta, son  épouse, apprenant qu’elle a été trompée, vit les affres de cette trahison et hésite entre vengeance et pardon. Dauphin, le chauffeur de Yayha, ancien enfant des rues (le Tambour du Ramadan, héros du premier volume de La Trilogie d’Istanbul, Fenêtres d’Istanbul) aime sans parvenir à aimer vraiment parce qu’on ne lui a pas donné d’amour dans son enfance. C’est pourquoi Grimoire d’Istanbul n’est pas un “roman d’amour” mais un “ roman sur l’amour.”

Le roman aborde aussi des questions d’éthique et parle de la tentation qui pousse parfois les êtres à commettre des actes que leur raison et leur éducation réprouvent.

Le mot “Grimoire” recouvre donc plusieurs sens. Il s’agit bien du manuscrit que tous recherchent mais aussi du grimoire de nos cœurs, de nos vies et de nos destins, tout aussi difficile à déchiffrer.

Un roman historique ?

J’ai voulu surtout mettre en évidence le rôle que la terre d’Anatolie a joué historiquement dans la diffusion du christianisme, en constituant son second centre d’implantation après Jérusalem. Sur les pas d’Alice, le lecteur découvre ou redécouvre des sites historiques d’une importance capitale. Il suffit de prendre l’exemple de Saint Paul. Il est né à Tarse, a prêché à Antioche et à Ephèse. Sur les traces d’Alice, le lecteur va découvrir certains des lieux célèbres du christianisme des premiers âges : Ephèse, Tarse, Silifke, Demre... et peut-être aura-t-il l’envie d’aller les visiter.

J’espère, par cet aspect de mon roman, rappeler aux Européens qu’une partie de leur culture est issue de cette terre et que par l’histoire des événements qui s’y sont déroulés, la Turquie fait partie intégrante de l’Europe.

N’y a-t-il pas pour vous, subjectivement, un aspect du roman plus important que les autres?

Oui, pour moi, c’est quand même avant tout un roman sur les affres des sentiments. Sur la difficulté de l’harmonie et de la sérénité dans les relations sentimentales. Sur la façon dont notre passé nous marque comme un fer rouge. Dans mon livre, tout le monde aime mais tout le monde souffre. En dépit de toutes les autres inégalités qui séparent les êtres, sociales, culturelles, il y a des sujets devant lesquels ils sont tous égaux. Celui de la vie et de la mort, par exemple. Mais aussi celui des sentiments. Il y a égalité des êtres dans la souffrance amoureuse. En écrivant la préface de la réédition de Fenêtres d’Istanbul,  le premier tome de La Trilogie d’Istanbul, un professeur de philosophie, Madame Essaïda Riahi, a écrit : «  Même les riches souffrent, pour des raisons autres que celles des pauvres, certes. Mais ils ont leur lot de misère morale qui vient tempérer celle des premiers… »

 

Je pense que la peinture compatissante de cette misère morale est aussi une des caractéristiques de Grimoire d’Istanbul. J’insiste sur l’adjectif compatissant car j’ai une tendresse particulière pour mes personnages, qui sont si proches de nous tous.

La Trilogie d'Istanbul : un Tambour du Ramadan comme héros !

Secrets d'Istanbul

Secrets d’Istanbul (GiTa Yayınları, 2009) : Alice trouve un jour dans un sac de voyage un mystérieux carnet qui va bouleverser son existence. Cette découverte marque le début d’une enquête où secrets de famille et tabous voleront en éclats… Un roman  mettant en scène des héros torturés par un secret de famille… Leur quête de la vérité et de l’amour les contraindra à fouiller le passé pour élucider les mystères liés à leurs ancêtres, sur les traces de cinq personnages historiques connus pour avoir échafaudé des “châteaux en Turquie” : un soi-disant messie, un illustre poète français, un bâtisseur de phares, un peintre de la cour ottomane… 

La Trilogie d'Istanbul : un Tambour du Ramadan comme héros !

Reportage sur Secrets d'Istanbul

Quel est le sujet du livre ?

Secrets d’Istanbul met en scène des héros explorant le passé pour débusquer les mensonges liés à leur identité. La quête de leurs origines va les conduire à des trouvailles stupéfiantes sur les traces de personnages historiques célèbres pour avoir échafaudé des  châteaux en Turquie.

J’ai accordé beaucoup d’importance à la construction de ce roman qui n’est pas du tout traditionnelle. Le roman est composé de quatre chapitres qui commencent tous à l’automne 2007 et se finissent au temps des tulipes 2008. Les quatre chapitres ne se suivent donc pas dans l’ordre chronologique mais se déroulent donc exactement en parallèle et mettent en scène les mêmes personnages mais dans des situations différentes.

Au départ du roman, Alice, l’héroïne, trouve un jour dans un sac de voyage un mystérieux carnet qui va bouleverser son existence. Cette découverte marque le début d’une enquête où secrets de famille et tabous voleront en éclats… 

Qu’est-ce que vous avez voulu montrer dans ce livre ?

J’ai voulu travailler sur le sujet des secrets de famille mais aussi montrer que notre identité n’est pas unique.

Les héros de mon livre, après leur recherche, comprennent qu’ils ne sont pas seulement ce qu’ils croient être et que le passé de leur famille est beaucoup plus complexe qu’ils ne l’avaient imaginé. Mon but est aussi de montrer le mélange des cultures est un facteur d’enrichissement et que c’est la mosaïque culturelle d’Istanbul qui en a fait et en fait encore une ville exceptionnelle.

Dans le roman un personnage dit :

« Tu es comme la ville d’Istanbul. Si elle est si belle aujourd’hui, c’est parce qu’elle a été Byzance, la Nouvelle Rome, Constantinople, Islambol, Dersaadet, Asitane et j’en passe. Sinon, ce ne serait qu’une jolie cité au bord de l’eau, identique à mille autres… »

 

Le fil conducteur des trois tomes ?

Pour finir, rappelons que le fil conducteur des trois tomes de la Trilogie d’Istanbul est le personnage du Tambour du Ramadan de Fenêtres d’Istanbul, pauvre hère qui marchait seul dans la nuit au début, devenu chauffeur d’un antiquaire dans Grimoire d’Istanbul et brocanteur dans Secrets d’Istanbul

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 23:00
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Il y avait foule au Salon du Livre d'Istanbul, tellement de monde que c'était une épopée de se déplacer dans les allées entre les stands.

D’année en année, il attire de plus en plus de visiteurs : 452000 visiteurs en 2012 !

On dit toujours que les jeunes ne lisent plus. Pourtant, quoi de plus réconfortant que de voir des groupes de jeunes gens et jeunes filles passer des heures à choisir des livres ? Car même à l’époque de l’ordinateur, le livre reste le moyen le plus efficace non seulement de se garantir contre l’obscurantisme mais aussi de trouver une distraction passionante à bon marché.

Pourquoi est-ce que j’aime le salon du livre ?

C’est un endroit magique et presque surréaliste où durant une semaine, on échappe à la société de consommation, où les problèmes du dehors n’existent plus et où tout le monde semble vivre d’un coup dans la littérature.

Et une fois de plus, mes journées dans le stand des Editions Gita en tant qu’écrivain, m'ont permis de profiter de  l’atmosphère particulière de la foire du livre.

 

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Merci  à tous mes lecteurs et lectrices,  ce furent des journées épuisantes mais magnifiques de rencontre avec vous.
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Vous, ceux et celles pour qui j’écris et qui avez, par vos paroles  amicales et réconfortantes, apporté une justification à toutes les heures que je passe à écrire.  
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La pièce de théâtre musical JANUS ISTANBUL, Livre+CD des musiques et chansons de Erol Köseoglu 
Pour écouter La Chanson de la Vérité : link  
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·         Le stand des Editions GiTa
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Avec Aksel Köseoglu, éditeur du Jardin fermé, de Marc Hélys et de Janus Istanbul
Les moments les plus forts :
Une professeure d'université à la retraite, venue d’une ville de province,  qui visite le Salon avec un sac à roulettes (de ceux qu’on utilise pour faire le marché) rempli des livres qu’elle vient d’acheter et veut se procurer les miens car elle avait assisté à une conférence que j’avais donné sur les écrivains voyageurs en Orient ; elle souhaitait faire ma connaissance  depuis longtemps et a acheté tous mes livres.
Un couple de retraités qui avait aimé Mes Istamboulines et a attendu longtemps mon arrivée pour pouvoir faire dédicacer mes autres livres. Ils m’ont invité  à boire le thé chez eux un jour pour « parler de littérature » !
A la fin de la journée,  mon époux m’a proposé de partir car j’étais très fatiguée par ma journée de dédicace mais sans trop savoir pourquoi, je lui ai dit que je souhaitais rester encore un moment. Quelques minutes plus tard, une dame passe devant le stand des Editions GiTa presque en courant puis repasse encore, semblant chercher quelque chose.  La directrice littéraire lui demande alors ce qu’elle est en train de chercher. « Le stand des Editions GiTa, je cherche les  livres de Gisèle », répond-elle. Quelle surprise ! Voilà sans aucun doute la raison pour laquelle mon intuition m’avait poussée à rester  encore un peu. Cette dame a adoré La Sultane Mahpéri, l’a offert à un grand nombre de personnes et voulait découvrir mes autres livres.
J’ai donc eu l’extrême joie de faire connaissance avec des lecteurs venus spécialement pour me rencontrer.  Que demander de plus quand on est écrivain ? La quatrième édition de La Sultane Mahpéri en turc ( Mahperi Hatun ) est presque finie.
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 Avec Mine Sarıkaya, Directrice littéraire des Editions GiTa      
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      Ici, avec Murat Kefeli, l'écrivain de "Veda Balesi", qui parvient à écrire malgré son handicap (surdité et cécité presque complète ; il a écrit  tout son roman lettre par lettre en utilisant des signes de 200 puntos...). Un magnifique exemple de persévérance et de courage littéraire…

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 Lecteurs, lectrices, je vous exprime à tous et toutes ma gratitude.

      Si vous voulez écouter une chanson de la pièce de Théâtre musical, Janus Istanbul, c'est sur youtube :Exemple, la Chanson de la vérité link ou la Ballade de la différence link
 
Janus Istanbul       

janus on2[1]

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 16:56

Pour écouter des chansons de Janus Istanbul en français :Janus Istanbul

 

Musique, instuments et interprétation de Erol Koseoglu

 

 

janus on2[1]

 

La Ballade de la différence link

 

C'est si simple l'amour link

 

 

La Valse des Amoureux  link

 

Carpe Diem link

 

Version en turc :

 

janus 03 (2)

 

cd on kapak retouch

 

Traduction en turc par Nil Çayan

 

Une chanson en turc : link 

 

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 08:43

Dédicace Gisèle Durero-Köseoglu samedi 17 et mercredi 21 novembre
Tüyap Kitap Fuarı, 13h-17h, Salon 2, 602C
 

Foire 2012 2

 

fOİRE 2012 

 

Mes Istamboulines petite résolution 

Janus Istanbul

 

janus on2[1]

Pour écouter une chanson de Janus Istanbul en français :

La Ballade de la différence link 

La Trilogie d'Istanbul 

fenetres d'İstanbulGrimoire d'IstanbulCouverture Secrets d'Istanbul 

Maphperi-mai-2012-FR.jpg 

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cd on kapak retouch 

Article du Petit Journal d'Istanbul sur le Salon du livre (jeudi 15 novembre) : link

 

 

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 16:57
Ma pièce de théâtre musical,  Janus Istanbul, parue en français au printemps 2012,  est sortie aujourd’hui en turc dans les librairies de Turquie sous le titre Janus İstanbul’da, avec une traduction de Nil Çayan.
Janus Istanbul
 
janus on2[1]
Pour écouter une chanson de Janus Istanbul en français : link
Comme la version française, la version turque comporte, avec le livre, un CD des musiques et chansons composées et interprétées par Erol Köseoglu… mais cette fois, en turc !
janus 03 (2)
Satirique lorsqu’elle aborde le problème du déracinement, des préjugés culturels et de l’intolérance, pathétique lorsque les personnages, confrontés à des difficultés qu’ils croient insolubles, sombrent dans le désespoir, la pièce est conçue pour être un spectacle musical.  

cd on kapak retouch

 
La réalisation de la version turque est le fruit de longues heures de travail.
La traductrice, Nil Çayan, a dû, en plus du texte de la pièce, traduire toutes les chansons et Erol Köseoglu a ensuite refait tout le travail d’enregistrement en studio.
J’espère que ce travail  illustrant le problème de l’identité dans le mélange des cultures et de l’acceptation des différences de l’autre, montera vite sur les planches, françaises ou turques !
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Présentation

  • : Gisèle Durero-Koseoglu, écrivaine d’Istanbul
  • : Bienvenue sur le blog de Gisèle, écrivaine vivant à Istanbul. Complément du site www.giseleistanbul.com, ce blog est destiné à faire partager, par des articles, reportages, extraits de romans ou autres types de textes, mon amour de la ville d’Istanbul, de la Turquie ou d'ailleurs...
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  • La Trilogie d'Istanbul : Fenêtres d’Istanbul, Grimoire d’Istanbul, Secrets d’Istanbul. La Sultane Mahpéri, Mes Istamboulines, Janus Istanbul (avec Erol Köseoglu), Sultane Gurdju Soleil du Lion.
Contributions : Un roman turc de Claude Farrère, Le Jardin fermé, Un Drame à Constantinople...
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Livres de Gisèle Durero-Köseoglu

2003 : La Trilogie d’Istanbul I,  Fenêtres d’Istanbul.

2006 : La Trilogie d’Istanbul II, Grimoire d’Istanbul.

2009 : La Trilogie d’Istanbul II, Secrets d’Istanbul.

2004 : La Sultane Mahpéri, Dynasties de Turquie médiévale I.

2010 : Mes Istamboulines, Récits, essais, nouvelles.

2012 : Janus Istanbul, pièce de théâtre musical, livre et CD d’Erol Köseoglu.

2013 : Gisèle Durero-Köseoglu présente un roman turc de Claude Farrère,  L’Homme qui assassina, roman de Farrère et analyse.

2015 : Parution février: Sultane Gurdju Soleil du Lion, Dynasties de Turquie médiévale II.

 

 

 

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