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21 octobre 2021 4 21 /10 /octobre /2021 12:50
Né le 21 octobre : Lamartine, un amoureux de la Turquie…

Alphonse de Lamartine est venu deux fois en Turquie. La première fois en 1833, à la fin de son « grand tour » en Orient, où, réfugié dans un « yali » de Buyukdere pour s’adonner au chagrin causé par la mort de sa fille Julia, il n’en éprouva pas moins un « coup de foudre » pour la Turquie. La deuxième fois en 1850, lorsque, déçu par  son échec aux élections présidentielles, il décida de se mettre au service du sultan, qui finit par lui octroyer un immense domaine dans les environs de Tiré. Mais bien vite, faute d’argent, Lamartine réalisa qu’il serait incapable d’exploiter les terres et dut renoncer à ce que ses adversaires nommaient ses « châteaux en Orient ».

"Si je n'avais qu'un seul regard à poser sur le monde, ce serait sur Istanbul"...

Saisi par sa détresse, le sultan mit les terres en location et lui en versa la rente jusqu’à la fin de sa vie. Pour remercier son bienfaiteur, Lamartine entreprit alors la rédaction de son immense « Histoire de la Turquie ». Il devint aussi une sorte de galérien de l’écriture, obligé, jusqu’à son dernier souffle, d’écrire sur commande pour gagner sa vie…

L’histoire de Lamartine en Turquie fait l’objet du second chapitre de Secrets d’Istanbul (troisième tome de La Trilogie d’Istanbul) : Le Palais mystique de Sabattaï Tsevi, La Principauté d’Alphonse de Lamartine, Les Phares du Bosphore de Michel Pacha, L’Œuvre perdue de Pierre Désiré Guillemet…

Première édition du roman

 

Couverture de la nouvelle édition

Couverture de la nouvelle édition

Lien sur ma vidéo, Lamartine en Turquie : https://www.youtube.com/watch?v=cx3IyPu-5K4

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22 novembre 2020 7 22 /11 /novembre /2020 12:18

MES LIVRES

La trilogie d’Istanbul

 

La Trilogie d’Istanbul est une somme romanesque se déroulant à Istanbul entre 1985 et 2008.

 

 

Ecrivaine française d'Istanbul, Gisèle Durero-Koseoglu

Fenêtres d’Istanbul, (GiTa Yayınları, 2003) : Dans une rue enneigée d’Istanbul, Brave, l’épicier, observe les fenêtres de l’immeuble d’en face dont il connaît tous les occupants. C’est alors qu’apparaît le Tambour du Ramadan, un va-nu-pieds aux allures de Pacha… Une fiction sur l’Istanbul de la fin du XXe siècle, déchiré entre modernisme et traditions, avec son foisonnement baroque, ses paradoxes dans la condition des femmes, son incroyable diversité, sa mosaïque de croyances... Un conte moderne, à la fois réaliste et poétique, loin des stéréotypes sur la Turquie.

Grimoire d’Istanbul, (GiTa Yayınları, 2006) : Alice, franco-turque de 35 ans, prisonnière d’un passé qui la hante, regagne Istanbul, sa ville natale. Sa mission : remplacer un archéologue assassiné dans d’étranges circonstances. Dès lors, sa route va croiser celle de plusieurs personnages, tous en quête, pour des mobiles différents, d’un manuscrit ancien… Un roman d’aventures entraînant le lecteur sur les sites de Turquie témoins des débuts du christianisme ; un roman psychologique sur la complexité des sentiments et du désir, sur les fantômes du passé ; une réflexion éthique sur la tentation...

Secrets d’Istanbul, (GiTa Yayınları, 2009) : Alice trouve un jour dans un sac de voyage un mystérieux carnet qui va bouleverser son existence. Cette découverte marque le début d’une enquête où secrets de famille et tabous voleront en éclats… Un roman  mettant en scène des héros torturés par un secret de famille… Leur quête de la vérité et de l’amour les contraindra à fouiller le passé pour élucider les mystères liés à leurs ancêtres, sur les traces de cinq personnages historiques connus pour avoir échafaudé des “châteaux en Turquie” : un soi-disant messie, un illustre poète français, un bâtisseur de phares, un peintre de la cour ottomane…

Ecrivaine française d'Istanbul, Gisèle Durero-Koseoglu

Deux romans historiques sur la Turquie du moyen-âge

Les deux romans La Sultane Mahpéri et Sultane Gurdju Soleil du Lion constituent les deux tomes de la suite romanesque « Dynasties de Turquie médiévale ». Ils se passent au XIIIe siècle à l’époque des Seldjoukides d’Anatolie et mettent en scène deux personnages historiques célèbres, la sultane Mahpéri et la sultane Gurdju.

La Sultane Mahpéri, (GiTa Yayınları, 2004) : Ce roman, fruit de longues années de travail, fait revivre quelques grands personnages historiques du Moyen Age turc : Alaeddin Keykubad, sultan prestigieux, infatigable bâtisseur, amoureux des arts et des lettres ; la princesse de Candélore, plus connue sous le nom de Sultane Mahpéri ; Saadeddin Köpek, architecte du palais de Kubad Abad ; le « Sultan des Savants, » père du célèbre poète Mewlânâ… Amour, haine, jalousie, ambition, intrigues, goût du pouvoir, les passions inassouvies conduisent à la violence et au crime...

Sultane Gurdju Soleil du Lion (GiTa Yayinlari d’Istanbul et Ataturquie, Paris, 2015) : A la mort de son époux, la sultane Mahpéri engage une lutte sans merci contre le redoutable vizir Kopek, pour fortifier le pouvoir de son fils, Giyaseddin. Lorsque le jeune sultan épouse la princesse géorgienne Tamara, désormais appelée Sultane Gurdju, un calme précaire s’installe. Mais d’effroyables dangers surgissent et vont précipiter l’Empire de Roum dans  le chaos : la rébellion du derviche Baba Resul, les complots, l’attaque des Mongols… Ce deuxième tome des « Dynasties de Turquie médiévale » présente une autre héroïne inoubliable du XIIIe siècle turc, Sultane Gurdju, disciple du grand mystique Mevlânâ…

 

Ecrivaine française d'Istanbul, Gisèle Durero-Koseoglu

 Mes Istamboulines

Mes Istamboulines, (GiTa Yayınları, 2010), est un recueil d’essais, récits et nouvelles de A à Z, entièrement illustré par d’anciennes cartes postales sur la ville d’Istanbul. « Un jour, j’ai découvert une ville qui m’émerveillait, me fascinait et parfois me chagrinait. Il s’est établi une correspondance parfaite entre ma sensibilité profonde et cette mégapole baignant dans l’eau, pétrie de souvenirs de toutes les cultures, constituée d’une mosaïque de gens différents. C’est la ville qui m’inspire en tant qu’écrivain. Je la ressens comme « ma » ville. Ce livre est le fruit de mes étonnements, de mes doutes et de mes bonheurs. Le miroir de l’Istanbul de Gisèle, stambouliote d’adoption. »

 

Ecrivaine française d'Istanbul, Gisèle Durero-Koseoglu

Janus Istanbul, théâtre musical, livre avec CD, musique et interprétation des chansons : Erol Köseoglu, (GiTa Yayınları, 2011)

Janus, le dieu aux deux visages, s’ennuie, les humains l’ont oublié. Jusqu’au jour où s’installe dans la maison construite sur les ruines de son temple, un jeune couple mixte, Chloé et Hakan. Voilà de quoi redonner de l’énergie, mais aussi des tourments, à ce gardien de la diversité. Car une nouvelle mission va lui incomber : aider Petit Janus, l’enfant du couple, à assumer la richesse de ses origines différentes. Mêlant satire et poésie, drame et comique, la pièce de théâtre musical, Janus Istanbul, soutenue par les compositions d’Erol Köseoglu, pose le problème de l’identité dans le mélange des cultures, de la tolérance et de l’acceptation des différences. Mais en musique…

Ecrivaine française d'Istanbul, Gisèle Durero-Koseoglu

Gisèle Durero-Köseoglu présente un roman turc de Claude Farrère, L’Homme qui assassina, Roman et analyse. Edition Aksel Köseoglu  (GiTa Yayınları, 2013)

 

L’Homme qui assassina, chef-d’œuvre turc de Claude Farrère, publié en 1907, est un roman de l’ombre. La ville d’Istanbul ensorcelle sur-le-champ Renaud de Sévigné et va définitivement bouleverser sa vie. Jusqu’où cet attaché militaire près l’Ambassade de France en Turquie va-t-il s’égarer, en compagnie de l’envoûtante Lady Falkland, dans la magie du vieux Stamboul ?

Le livre, entremêlant histoire d’amour, roman d’espionnage, intrigue policière et récit exotique, met en scène un univers romanesque inquiétant, évoqué avec passion par Claude Farrère, celui de la ville d’Istanbul dans les derniers fastes de l’Empire ottoman …  Un roman culte pour les amoureux de l’Istanbul de Jadis…

 

 La Côte d’Azur, guide touristique en turc, édition Aksel Köseoglu  (GiTa Yayınları, 2018) : Ce guide de voyage en turc sur la Côte d’Azur a été écrit spécialement pour les voyageurs venus de Turquie à qui nous faisons partager notre longue expérience de cette région : moi parce que j’en suis native et m’y suis beaucoup promenée et Taceddin Koseoglu parce qu’il la visite depuis plus de trente ans…

 

 

 

Ecrivaine française d'Istanbul, Gisèle Durero-Koseoglu
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13 février 2020 4 13 /02 /février /2020 10:53
Livres sur Istanbul et la Turquie : Gisèle Durero-Köseoglu

« Je n’écris pas seulement pour mes lecteurs et lectrices. J’écris pour les disparus, pour ceux qui ont écrit avant moi ; j’écris pour les murs et les pierres, pour la mémoire gravée dans les strates de la ville ; j’écris pour tous les écrivains d’Istanbul ; j’écris pour les amoureux de l’Istanbul de demain… »

La Trilogie d’Istanbul :

Fenêtres d’Istanbul 

Grimoire d’Istanbul 

Secrets d’Istanbul 

 

La Sultane Mahpéri

Sultane Gurdju Soleil du Lion

 

Mes Istamboulines

Janus Istanbul

Livres sur Istanbul et la Turquie : Gisèle Durero-Köseoglu
Livres sur Istanbul et la Turquie : Gisèle Durero-Köseoglu

Mes livres sur Internet

http://www.gitayayinlari.com/fr/

Livres sur Istanbul et la Turquie : Gisèle Durero-Köseoglu
Livres sur Istanbul et la Turquie : Gisèle Durero-Köseoglu

Editions franco-turques GiTa Yayinlari d’Istanbul

http://www.gitayayinlari.com/fr/

 

Mon autre blog : Littérature au Firmament

https://giselelitterature.blogspot.com/

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20 juin 2019 4 20 /06 /juin /2019 15:25

Le troisième tome de La Trilogie d'Istanbul, Secrets d'Istanbul (2009), de Gisèle Durero-Köseoglu, vient d'être réédité, avec une nouvelle couverture,  aux Editions franco-turques GiTa.

Nouvelle édition 2019 : Secrets d'Istanbul, de Gisèle Durero-Köseoglu

La Trilogie d’Istanbul (Editions GiTa Yayinlari, Istanbul), est une somme romanesque se déroulant à Istanbul entre 1985 et 2009. Il est composé de : Fenêtres d’Istanbul (2003, réédition 2006), Grimoire d’Istanbul (2006) et Secrets d’Istanbul (2009). Une épopée sur la cité millénaire...

Secrets d'Istanbul

Nouvelle édition 2019 de Secrets d'Istanbul

Nouvelle édition 2019 de Secrets d'Istanbul

Secrets d’Istanbul met en scène des héros explorant le passé pour débusquer les mensonges liés à leur identité. La quête de leurs origines va les conduire à des trouvailles stupéfiantes sur les traces de personnages historiques célèbres pour avoir échafaudé des  châteaux en Turquie.

J’ai accordé beaucoup d’importance à la construction de ce roman qui n’est pas du tout traditionnelle. Le roman est composé de quatre chapitres qui commencent tous à l’automne 2007 et se finissent au temps des tulipes 2008. Les quatre chapitres ne se suivent donc pas dans l’ordre chronologique mais se déroulent donc exactement en parallèle et mettent en scène les mêmes personnages mais dans des situations différentes.

Au départ du roman, Alice, l’héroïne, trouve un jour dans un sac de voyage un mystérieux carnet qui va bouleverser son existence. Cette découverte marque le début d’une enquête où secrets de famille et tabous voleront en éclats… 

Qu’est-ce que vous avez voulu montrer dans ce livre ?

J’ai voulu travailler sur le sujet des secrets de famille mais aussi montrer que notre identité n’est pas unique.

Les héros de mon livre, après leur recherche, comprennent qu’ils ne sont pas seulement ce qu’ils croient être et que le passé de leur famille est beaucoup plus complexe qu’ils ne l’avaient imaginé. Mon but est aussi de montrer le mélange des cultures est un facteur d’enrichissement et que c’est la mosaïque culturelle d’Istanbul qui en a fait et en fait encore une ville exceptionnelle.

Dans le roman un personnage dit :

« Tu es comme la ville d’Istanbul. Si elle est si belle aujourd’hui, c’est parce qu’elle a été Byzance, la Nouvelle Rome, Constantinople, Islambol, Dersaadet, Asitane et j’en passe. Sinon, ce ne serait qu’une jolie cité au bord de l’eau, identique à mille autres… »

Le fil conducteur des trois tomes ?

Pour finir, rappelons que le fil conducteur des trois tomes de la Trilogie d’Istanbul est le personnage du Tambour du Ramadan de Fenêtres d’Istanbul, celui qui marchait seul dans la nuit, devenu chauffeur d’un antiquaire dans Grimoire d’Istanbul et brocanteur dans Secrets d’Istanbul

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17 août 2018 5 17 /08 /août /2018 21:45

Une petite présentation de mes livres consacrés à la ville d'Istanbul

- Romans : La Trilogie d'Istanbul : Fenêtres d'Istanbul, Grimoire d'Istanbul, Secrets d'Istanbul

- Récits et essais : Mes Istamboulines

-Pièce de théâtre : Janus Istanbul

-Analyse : L'Homme qui assassina, de Claude Farrère

Musique de la vidéo : Erol Koseoglu (Janus Istanbul, 2012, Intermède VI)

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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 15:20

Si je peux dire que j’ai écrit « toute ma vie », c'est-à-dire à partir de l’âge de dix ans, c’est depuis 2003 que presque tous mes écrits ont été consacrés à la ville d’Istanbul et à l’histoire de la Turquie.

Au cas où vous ne connaîtriez pas encore mes 7 livres, voilà un petit rappel.

 

 

 

 

 

La Trilogie d’Istanbul (Editions GiTa Yayinlari, Istanbul)

 

La Trilogie d’Istanbul (Editions GiTa Yayinlari, Istanbul), est une somme romanesque se déroulant à Istanbul entre 1985 et 2009. Elle est composée de : Fenêtres d’Istanbul (2003, réédition 2006), Grimoire d’Istanbul (2006) et Secrets d’Istanbul (2009).

Le fil conducteur des trois tomes de la Trilogie d’Istanbul est le personnage nocturne du Tambour du Ramadan ; dans Fenêtres d’Istanbul, il marche seul dans la nuit au fil des rues et tombe amoureux d’une fille à sa fenêtre, Lune-de-Tulle ; il devient chauffeur d’un antiquaire dans Grimoire d’Istanbul et brocanteur dans Secrets d’Istanbul

Livres sur Istanbul de Gisèle Durero-Koseoglu

Le premier tome, Fenêtres d’Istanbul, (2003 et 2006), est un roman sur la ville d’Istanbul, déchirée entre modernisme et traditions, avec son foisonnement baroque, ses paradoxes dans la condition des femmes…

Le héros de  Fenêtres d’Istanbul, un Tambour du Ramadan ?

Il s’agit d’un personnage hors du commun car il passe ses nuits à marcher seul au fil des rues.

La construction du roman fait alterner les chapitres où le héros avance seul dans la nuit et ceux consacrés aux autres personnages.

 

 

Dans une rue enneigée, Brave, l’épicier observe les fenêtres d’en face dont il connaît tous les occupants : Perle, héritière d’un manoir sur les rives du Bosphore et dévorée par la passion de l’or ; Avédis, le vieil arménien et sa soi-disant gouvernante, la fille mère Séraphina ; Précieuse, la femme seule, qu’on surnomme “la féministe” ; Tante Hannah et Oncle Moshé, deux vieillards juifs prisonniers de leurs souvenirs ; l’étrangère, inépuisable sujet de commérages des voisins ; On-S’est-Arrêté-Là, paysanne qui vit dans la cave... Et enfin, Lune-de-Tulle, la fille du concierge, que son père a promise à Brave mais qui refuse désormais d’entrouvrir son rideau. Car celui qu’elle regarde en secret, c’est le Tambour du Ramadan, un va-nu-pieds aux allures de pacha. Le jour, il chante des romances sous les fenêtres, la nuit, il réveille le quartier, rappelant aux personnes qui jeûnent qu´il est l´heure de prendre la dernière collation avant le lever du soleil. Abandonné par sa mère,  mendiant,  enfant des rues, travailleur des collines d’ordures, le Tambour n’a connu que la détresse. Jusqu’à ce que son destin ne croise celui des habitants de l’immeuble…

Livres sur Istanbul de Gisèle Durero-Koseoglu

Le second tome, Grimoire d’Istanbul, (2006), est un roman psychologique sur la complexité des sentiments et du désir, sur les fantômes du passé ; une réflexion éthique sur la tentation ; un roman d’aventures entraînant le lecteur sur les sites de Turquie témoins des débuts du christianisme...

Tout en reprenant certains héros du premier volume, il présente un nouveau personnage,  Alice, franco-turque de 35 ans, qui, hantée par son passé, regagne Istanbul, sa ville natale, après de longues années à Paris. Sa mission: remplacer un archéologue assassiné dans d’étranges circonstances. Dès lors, s’élabore une intrigue dont les fils se dénoueront de façon inattendue. Car la route d’Alice va croiser celle de plusieurs personnages, tous en quête, pour des mobiles différents, d’un manuscrit ancien : Antonio, bouquiniste solitaire et passionné redécouvrant l’amour à la maturité ; sa fille Eda, adolescente romanesque et suicidaire ; Yahya, antiquaire peu scrupuleux, trafiquant d’objets d’art ; Violeta, son épouse trahie, animée par la soif de vengeance ; Dauphin, le chauffeur, ancien Tambour du Ramadan...

 

Livres sur Istanbul de Gisèle Durero-Koseoglu

Le troisième tome, Secrets d’Istanbul, (2009), met en scène des héros explorant les labyrinthes du passé pour débusquer les mensonges liés à leur identité.

Alice trouve un jour dans un sac de voyage un mystérieux carnet qui va bouleverser son existence. Cette découverte marque le début d’une enquête où secrets de famille et tabous voleront en éclats… Quatre chapitres se déroulant exactement en parallèle entre l’automne 2007 et le printemps 2008 conduisent les personnages de l’époque actuelle à une remontée dans le temps.

 La quête de leurs origines va les conduire à des trouvailles stupéfiantes sur les traces de personnages historiques célèbres pour avoir échafaudé des « châteaux en Turquie » : le soi-disant messie Sabattaï Tsevi, l’illustre poète français Lamartine, le bâtisseur de phares Michel Pacha et le peintre de la cour ottomane Pierre Désiré Guillemet.

Livres sur Istanbul de Gisèle Durero-Koseoglu

La Trilogie d’Istanbul, une épopée sur la cité millénaire, avec sa mosaïque de cultures, son étonnante diversité religieuse, ses inégalités sociales, ses paradoxes dans la condition des femmes et ses énigmes ensevelies.

Un univers réaliste et épique à la fois, dans l’envoûtante mégapole turque.

 

Mes Istamboulines, Editions GiTa Yayinlari, 2010.

 

Mes Istamboulines : Recueil d’essais, récits et nouvelles, entièrement illustré par d’anciennes cartes postales sur la ville d’Istanbul.

 

Un jour, j’ai découvert une ville qui m’émerveillait, me fascinait et parfois me chagrinait.

Il s’est établi une correspondance parfaite entre ma sensibilité profonde et cette mégapole baignant dans l’eau, pétrie de souvenirs de toutes les cultures, constituée d’une mosaïque de gens différents. C’est la ville qui m’inspire en tant qu’écrivain. Je la ressens comme « ma » ville.

Ce livre est le fruit de mes étonnements, de mes doutes et de mes bonheurs. Le miroir de l’Istanbul de Gisèle, stambouliote d’adoption.

 

Livres sur Istanbul de Gisèle Durero-Koseoglu

Théâtre musical Janus Istanbul ( Gisèle durero-Koseoglu et Erol Koseoglu) sur le mélange des cultures, editions GiTa Istanbul 2012

 

La scène se passe à Istanbul, dans une maison ancienne construite sur les ruines de ce qui fut jadis le temple de Janus, le dieu au double visage. Oublié par les humains, celui qui fut le dieu des portes, du changement, des passages mais aussi le symbole de l’ambivalence, s’ennuie et se chamaille avec Janus Bis, son autre lui-même.

Mais l’arrivée dans la maison d’un jeune couple mixte, va lui redonner de l’énergie. Comment aider Chloé et Hakan à fusionner harmonieusement cette nouvelle part d’eux-mêmes avec l’ancienne ? Sa mission ne s’arrêtera pas là. A la naissance de Petit Janus, l’enfant du couple, Janus ne sait plus où donner de la tête. Car si le mélange des cultures est facile à résoudre entre gens qui s’aiment, il n’en est pas de même lorsque ces derniers sortent de leur bulle protectrice et affrontent le regard de la société.

 

Janus Istanbul illustre donc pose donc le problème de l’identité dans le mélange des cultures et de l’acceptation des différences de l’autre.

Satirique lorsqu’elle aborde le problème du déracinement, des préjugés culturels et de l’intolérance, pathétique lorsque les personnages, confrontés à des difficultés qu’ils croient insolubles, sombrent dans le désespoir, la pièce est aussi un spectacle musical.

Le CD :   Le CD, enregistré et réalisé au Studio We Play d’Istanbul, est la création d’Erol Köseoglu, qui a joué tous les instruments et interprété les chansons de la pièce.

Les dix morceaux de musique et les huit chansons composés par Erol Köseoglu, épousent le dilemme des personnages, en mélangeant la plainte de l’accordéon aux accords de la guitare électrique, la guitare classique à la batterie. La Chanson de Janus, la Valse des amoureux,  la chanson C’est si simple l’amour, la chanson Bonnes pour l’Orient, la chanson Carpe Dieml’Accordéon Ghetto, pour ne citer que quelques exemples, font partie intégrante de l’intrigue, qu’ils approfondissent et soutiennent de façon essentielle.

 

Livres sur Istanbul de Gisèle Durero-Koseoglu

Dynasties de Turquie médiévale

La Sultane Mahpéri, Editions  GiTa Yayinlari, Istanbul, 2004 et 2011.

 

La Sultane Mahpéri est un roman historique se déroulant en Anatolie au XIIIe siècle...

Après huit ans de captivité, la mort de son frère donne le pouvoir au prince impérial Alaeddin Keykubad. Proclamé Sultan des Seldjoukides d´Asie mineure, il épouse la princesse Destina, qui devient Sultane Mahpéri. Pour défendre son empire menacé par les  attaques des princes voisins et des Mongols, Alaeddin ne cesse de partir à la guerre. Esseulée, la rebelle Mahpéri entame un combat implacable pour imposer sa présence, conserver l’amour de son époux et garantir l´avenir de son fils unique, compromis par la naissance des enfants de sa rivale... C´est alors qu´entre dans sa vie l´architecte en chef du Sultan, un ambitieux cynique, qui rêve secrètement de la conquérir...

Ce roman, fruit de longues années de travail, fait revivre quelques grands personnages historiques du Moyen Age turc : Alaeddin Keykubad, sultan prestigieux, infatigable bâtisseur, amoureux des arts et des lettres, la princesse de Candélore, plus connue sous le nom de Sultane Mahpéri, Saadeddin Köpek, architecte du palais de Kubad Abad, le « Sultan des Savants, » père du célèbre poète Mewlânâ…

Amour, haine, jalousie, ambition, intrigues, goût du pouvoir, les passions inassouvies conduisent à la violence et au crime...

 

 

Livres sur Istanbul de Gisèle Durero-Koseoglu

Sultane Gurdju Soleil du Lion, Editions GiTa Yayinlari d’Istanbul et Editions Ataturquie, Paris, 2015.

 

A la mort de son époux, la sultane Mahpéri engage une lutte sans merci contre le redoutable vizir Kopek, pour fortifier le pouvoir de son fils, Giyaseddin. Lorsque le jeune sultan épouse la princesse géorgienne Tamara, désormais appelée Sultane Gurdju, un calme précaire s’installe. Mais d’effroyables dangers surgissent et vont précipiter l’Empire de Roum dans  le chaos : la rébellion du derviche Baba Resul, les complots, l’attaque des Mongols…

Après La Sultane Mahpéri (2004), ce deuxième tome des « Dynasties de Turquie médiévale » présente une autre héroïne inoubliable du XIIIe siècle turc, Sultane Gurdju, disciple du grand mystique Mevlânâ…

Un roman historique palpitant sur les Seldjoukides d’Anatolie…

 

Livres sur Istanbul de Gisèle Durero-Koseoglu

Et maintenant, bonne lecture !

Livres sur Istanbul de Gisèle Durero-Koseoglu
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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 15:56

La Trilogie d’Istanbul (Editions GiTa Yayinlari, Istanbul), est une somme romanesque se déroulant à Istanbul entre 1985 et 2009. Elle est composée de : Fenêtres d’Istanbul (2003, réédition 2006), Grimoire d’Istanbul (2006) et Secrets d’Istanbul (2009).

 

Le fil conducteur des trois tomes de la Trilogie d’Istanbul est le personnage nocturne du Tambour du Ramadan ; dans Fenêtres d’Istanbul, il marche seul dans la nuit au fil des rues et tombe amoureux d’une fille à sa fenêtre, Lune-de-Tulle ; il devient chauffeur d’un antiquaire dans Grimoire d’Istanbul et brocanteur dans Secrets d’Istanbul

 

Une épopée sur la cité millénaire, avec sa mosaïque de cultures, son étonnante diversité religieuse et ses énigmes ensevelies. Un univers réaliste et épique à la fois, dans l’envoûtante mégapole turque.

La Trilogie d'Istanbul : un Tambour du Ramadan comme héros !

Fenêtres d’Istanbul

Fenêtres d’Istanbul (GiTa Yayınları, 2003) : Dans une rue enneigée d’Istanbul, Brave, l’épicier, observe les fenêtres de l’immeuble d’en face dont il connaît tous les occupants. C’est alors qu’apparaît le Tambour du Ramadan, un va-nu-pieds aux allures de Pacha…

Le héros de  Fenêtres d’Istanbul, un Tambour du Ramadan ?

Il s’agit d’un personnage hors du commun car il passe ses nuits à marcher seul au fil des rues.

La construction du roman fait alterner les chapitres où le héros avance seul dans la nuit et ceux consacrés aux autres personnages.

Pour un étranger, le Tambour du Ramadan est un personnage du réel extrêmement poétique voire surréaliste. Car toute la nuit, il parcourt les rues en jouant du tambour pour réveiller les gens qui jeûnent.

Je n’oublierai jamais la première fois où je l’ai entendu. C’était au début, je venais de m’installer à Istanbul et je ne connaissais pas bien  les coutumes turques. Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre dans le silence résonner les coups, puis de voir le Tambour lui-même! C’est de ce choc culturel qu’est issu mon personnage.

Dans Fenêtres d’Istanbul, le Tambour joue le rôle de fil conducteur, son destin croise celui des autres personnages, c’est souvent à la suite de ses apparitions dans la rue que nous apprenons les sentiments de chacun. De plus, il fait rêver les habitants de l’immeuble, en particulier les femmes. 

Le héros de  Fenêtres d’Istanbul, un Tambour du Ramadan ?

Il s’agit d’un personnage hors du commun car il passe ses nuits à marcher seul au fil des rues.

La construction du roman fait alterner les chapitres où le héros avance seul dans la nuit et ceux consacrés aux autres personnages.

Pour un étranger, le Tambour du Ramadan est un personnage du réel extrêmement poétique voire surréaliste. Car toute la nuit, il parcourt les rues en jouant du tambour pour réveiller les gens qui jeûnent.

Je n’oublierai jamais la première fois où je l’ai entendu. C’était au début, je venais de m’installer à Istanbul et je ne connaissais pas bien  les coutumes turques. Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre dans le silence résonner les coups, puis de voir le Tambour lui-même! C’est de ce choc culturel qu’est issu mon personnage.

Dans Fenêtres d’Istanbul, le Tambour joue le rôle de fil conducteur, son destin croise celui des autres personnages, c’est souvent à la suite de ses apparitions dans la rue que nous apprenons les sentiments de chacun. De plus, il fait rêver les habitants de l’immeuble, en particulier les femmes. 

Pour un étranger, le Tambour du Ramadan est un personnage du réel extrêmement poétique voire surréaliste. Car toute la nuit, il parcourt les rues en jouant du tambour pour réveiller les gens qui jeûnent.

Je n’oublierai jamais la première fois où je l’ai entendu. C’était au début, je venais de m’installer à Istanbul et je ne connaissais pas bien  les coutumes turques. Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre dans le silence résonner les coups, puis de voir le Tambour lui-même! C’est de ce choc culturel qu’est issu mon personnage.

Dans Fenêtres d’Istanbul, le Tambour joue le rôle de fil conducteur, son destin croise celui des autres personnages, c’est souvent à la suite de ses apparitions dans la rue que nous apprenons les sentiments de chacun. De plus, il fait rêver les habitants de l’immeuble, en particulier les femmes. 

La Trilogie d'Istanbul : un Tambour du Ramadan comme héros !

Reportage sur Fenêtres d’Istanbul

D’où vous est venue l’idée d’écrire ce roman ?

A partir de mon installation à Istanbul, cette ville est devenue mon principal sujet d’inspiration. Istanbul est le berceau de plusieurs cultures, elle a été Byzance puis Constantinople, capitale de la chrétienté, puis, avec les Ottomans, la capitale du monde musulman. Elle a accueilli les Juifs chassés d’Espagne par Isabelle la Catholique. Cette superposition de cultures  et de religions différentes confère à la cité une richesse sans pareille qui ne cesse de me fasciner et m’apporte chaque jour de nouvelles sources d’inspiration.

Dans Fenêtres d’Istanbul, justement, je décris un immeuble où vivent dans l’harmonie des personnes de culture et de religions différentes.

Les personnages du roman sont-ils tirés de la réalité ?

Quand j’ai commencé à vivre à Istanbul, comme je ne parlais pas le turc, dans toutes les réunions ou soirées, je me taisais et écoutais les autres parler. Quand j’ai commencé à maîtriser la langue, j’ai posé beaucoup de questions à des personnes issues de milieux sociaux-culturels différents. C’est ainsi qu’à partir d’histoires réelles, j’ai peu à peu créé les personnages du roman. Mais je les ai tellement transformées avec mon imagination que des personnes dont la vie m’a inspiré ne reconnaissent pas leur propre histoire.

Finalement, Fenêtres d’Istanbul ? Une fiction sur l’Istanbul de la fin du XXe siècle, déchiré entre modernisme et traditions, avec son foisonnement baroque, ses paradoxes dans la condition des femmes, son incroyable diversité, sa mosaïque de croyances...

Un conte moderne, à la fois réaliste et poétique, loin des stéréotypes sur la Turquie.

Nouvelle édition en turc

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Grimoire d'Istanbul

Grimoire d’Istanbul (Editions GiTa, 2006) : Alice, franco-turque de 35 ans, prisonnière d’un passé qui la hante, regagne Istanbul, sa ville natale. Sa mission : remplacer un archéologue assassiné dans d’étranges circonstances. Dès lors, sa route va croiser celle de plusieurs personnages, tous en quête, pour des mobiles différents, d’un manuscrit ancien… Un roman d’aventures entraînant le lecteur sur les sites de Turquie témoins des débuts du christianisme ; un roman psychologique sur la complexité des sentiments et du désir, sur les fantômes du passé ; une réflexion éthique sur la tentation... 

Reportage sur Grimoire d'Istanbul

 Pourriez-vous définir le genre de votre roman? 

Ce roman peut être appelé roman d’aventures car il débute sur une énigme posée par la mort d’un archéologue. Le mystère n’est élucidé que vers la fin du livre, qui, je crois, se termine de façon inattendue pour le lecteur. En fait, les personnages sont tous en quête d’un vieux manuscrit qui a une valeur inestimable mais pour des raisons différentes. Le bouquiniste veut le posséder par amour des livres, l’antiquaire pour de l’argent, son épouse pour accomplir une vengeance. La recherche du manuscrit met en valeur les diverses  motivations des êtres.

C’est pour cela que mon roman peut aussi être défini comme un roman psychologique car il analyse les sentiments des êtres placés dans une situation de souffrance morale et sentimentale. L’héroïne, Alice, âgée de trente-cinq ans, est encore obsédée, vingt et un an après, par l’homme qui l’a subornée quand elle avait quatorze ans et la recherche du manuscrit va enfin lui permettre de se libérer de son passé. A travers ce personnage, j’ai voulu représenter les cicatrices indélébiles laissées par les traumatismes de l’adolescence. Le second personnage, Antonio le bouquiniste, ne vit qu’à travers sa passion des vieux livres. Paradoxalement, c’est grâce au Grimoire qu’il va redécouvrir des sentiments qu’il croyait ne plus jamais pouvoir éprouver. Sa fille Eda, exaltée et  romanesque, a une conception de l’amour extrémiste et idéaliste, elle rêve d’un amour comme dans les livres mais elle se heurte aux déceptions de la réalité. Yahya, l’antiquaire, qui est aussi un trafiquant d’objets d’art, découvre enfin que tout ne lui est pas permis. Violeta, son  épouse, apprenant qu’elle a été trompée, vit les affres de cette trahison et hésite entre vengeance et pardon. Dauphin, le chauffeur de Yayha, ancien enfant des rues (c’était le héros du premier volume de La Trilogie d’Istanbul, Fenêtres d’Istanbul) aime sans parvenir à aimer vraiment parce qu’on ne lui a pas donné d’amour dans son enfance. C’est pourquoi Grimoire d’Istanbul n’est pas un “roman d’amour” mais un “ roman sur l’amour.”

Le roman aborde aussi des questions d’éthique et parle de la tentation qui pousse parfois les êtres à commettre des actes que leur raison et leur éducation réprouvent.

Le mot “Grimoire” recouvre donc plusieurs sens. Il s’agit bien du manuscrit que tous recherchent mais aussi du grimoire de nos cœurs, de nos vies et de nos destins, tout aussi difficile à déchiffrer.

 

C’est pour cela que mon roman peut aussi être défini comme un roman psychologique car il analyse les sentiments des êtres placés dans une situation de souffrance morale et sentimentale. L’héroïne, Alice, âgée de trente-cinq ans, est encore obsédée, vingt et un an après, par l’homme qui l’a subornée quand elle avait quatorze ans et la recherche du manuscrit va enfin lui permettre de se libérer de son passé. A travers ce personnage, j’ai voulu représenter les cicatrices indélébiles laissées par les traumatismes de l’adolescence. Le second personnage, Antonio le bouquiniste, ne vit qu’à travers sa passion des vieux livres. Paradoxalement, c’est grâce au Grimoire qu’il va redécouvrir des sentiments qu’il croyait ne plus jamais pouvoir éprouver. Sa fille Eda, exaltée et  romanesque, a une conception de l’amour extrémiste et idéaliste, elle rêve d’un amour comme dans les livres mais elle se heurte aux déceptions de la réalité. Yahya, l’antiquaire, qui est aussi un trafiquant d’objets d’art, découvre enfin que tout ne lui est pas permis. Violeta, son  épouse, apprenant qu’elle a été trompée, vit les affres de cette trahison et hésite entre vengeance et pardon. Dauphin, le chauffeur de Yayha, ancien enfant des rues (le Tambour du Ramadan, héros du premier volume de La Trilogie d’Istanbul, Fenêtres d’Istanbul) aime sans parvenir à aimer vraiment parce qu’on ne lui a pas donné d’amour dans son enfance. C’est pourquoi Grimoire d’Istanbul n’est pas un “roman d’amour” mais un “ roman sur l’amour.”

Le roman aborde aussi des questions d’éthique et parle de la tentation qui pousse parfois les êtres à commettre des actes que leur raison et leur éducation réprouvent.

Le mot “Grimoire” recouvre donc plusieurs sens. Il s’agit bien du manuscrit que tous recherchent mais aussi du grimoire de nos cœurs, de nos vies et de nos destins, tout aussi difficile à déchiffrer.

Un roman historique ?

J’ai voulu surtout mettre en évidence le rôle que la terre d’Anatolie a joué historiquement dans la diffusion du christianisme, en constituant son second centre d’implantation après Jérusalem. Sur les pas d’Alice, le lecteur découvre ou redécouvre des sites historiques d’une importance capitale. Il suffit de prendre l’exemple de Saint Paul. Il est né à Tarse, a prêché à Antioche et à Ephèse. Sur les traces d’Alice, le lecteur va découvrir certains des lieux célèbres du christianisme des premiers âges : Ephèse, Tarse, Silifke, Demre... et peut-être aura-t-il l’envie d’aller les visiter.

J’espère, par cet aspect de mon roman, rappeler aux Européens qu’une partie de leur culture est issue de cette terre et que par l’histoire des événements qui s’y sont déroulés, la Turquie fait partie intégrante de l’Europe.

N’y a-t-il pas pour vous, subjectivement, un aspect du roman plus important que les autres?

Oui, pour moi, c’est quand même avant tout un roman sur les affres des sentiments. Sur la difficulté de l’harmonie et de la sérénité dans les relations sentimentales. Sur la façon dont notre passé nous marque comme un fer rouge. Dans mon livre, tout le monde aime mais tout le monde souffre. En dépit de toutes les autres inégalités qui séparent les êtres, sociales, culturelles, il y a des sujets devant lesquels ils sont tous égaux. Celui de la vie et de la mort, par exemple. Mais aussi celui des sentiments. Il y a égalité des êtres dans la souffrance amoureuse. En écrivant la préface de la réédition de Fenêtres d’Istanbul,  le premier tome de La Trilogie d’Istanbul, un professeur de philosophie, Madame Essaïda Riahi, a écrit : «  Même les riches souffrent, pour des raisons autres que celles des pauvres, certes. Mais ils ont leur lot de misère morale qui vient tempérer celle des premiers… »

 

Je pense que la peinture compatissante de cette misère morale est aussi une des caractéristiques de Grimoire d’Istanbul. J’insiste sur l’adjectif compatissant car j’ai une tendresse particulière pour mes personnages, qui sont si proches de nous tous.

La Trilogie d'Istanbul : un Tambour du Ramadan comme héros !

Secrets d'Istanbul

Secrets d’Istanbul (GiTa Yayınları, 2009) : Alice trouve un jour dans un sac de voyage un mystérieux carnet qui va bouleverser son existence. Cette découverte marque le début d’une enquête où secrets de famille et tabous voleront en éclats… Un roman  mettant en scène des héros torturés par un secret de famille… Leur quête de la vérité et de l’amour les contraindra à fouiller le passé pour élucider les mystères liés à leurs ancêtres, sur les traces de cinq personnages historiques connus pour avoir échafaudé des “châteaux en Turquie” : un soi-disant messie, un illustre poète français, un bâtisseur de phares, un peintre de la cour ottomane… 

La Trilogie d'Istanbul : un Tambour du Ramadan comme héros !

Reportage sur Secrets d'Istanbul

Quel est le sujet du livre ?

Secrets d’Istanbul met en scène des héros explorant le passé pour débusquer les mensonges liés à leur identité. La quête de leurs origines va les conduire à des trouvailles stupéfiantes sur les traces de personnages historiques célèbres pour avoir échafaudé des  châteaux en Turquie.

J’ai accordé beaucoup d’importance à la construction de ce roman qui n’est pas du tout traditionnelle. Le roman est composé de quatre chapitres qui commencent tous à l’automne 2007 et se finissent au temps des tulipes 2008. Les quatre chapitres ne se suivent donc pas dans l’ordre chronologique mais se déroulent donc exactement en parallèle et mettent en scène les mêmes personnages mais dans des situations différentes.

Au départ du roman, Alice, l’héroïne, trouve un jour dans un sac de voyage un mystérieux carnet qui va bouleverser son existence. Cette découverte marque le début d’une enquête où secrets de famille et tabous voleront en éclats… 

Qu’est-ce que vous avez voulu montrer dans ce livre ?

J’ai voulu travailler sur le sujet des secrets de famille mais aussi montrer que notre identité n’est pas unique.

Les héros de mon livre, après leur recherche, comprennent qu’ils ne sont pas seulement ce qu’ils croient être et que le passé de leur famille est beaucoup plus complexe qu’ils ne l’avaient imaginé. Mon but est aussi de montrer le mélange des cultures est un facteur d’enrichissement et que c’est la mosaïque culturelle d’Istanbul qui en a fait et en fait encore une ville exceptionnelle.

Dans le roman un personnage dit :

« Tu es comme la ville d’Istanbul. Si elle est si belle aujourd’hui, c’est parce qu’elle a été Byzance, la Nouvelle Rome, Constantinople, Islambol, Dersaadet, Asitane et j’en passe. Sinon, ce ne serait qu’une jolie cité au bord de l’eau, identique à mille autres… »

 

Le fil conducteur des trois tomes ?

Pour finir, rappelons que le fil conducteur des trois tomes de la Trilogie d’Istanbul est le personnage du Tambour du Ramadan de Fenêtres d’Istanbul, pauvre hère qui marchait seul dans la nuit au début, devenu chauffeur d’un antiquaire dans Grimoire d’Istanbul et brocanteur dans Secrets d’Istanbul

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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 19:59

La-Trilogie-d-Istanbul-copie-1.jpg

La Trilogie d’Istanbul (Editions GiTa Yayinlari, Istanbul), est une somme romanesque se déroulant à Istanbul entre 1985 et 2009. Elle est composée de : Fenêtres d’Istanbul (2003, réédition 2006), Grimoire d’Istanbul (2006) et Secrets d’Istanbul (2009).

 

Une épopée sur la cité millénaire, avec  sa mosaïque de cultures, son étonnante diversité religieuse, sa diversité des classes sociales, ses paradoxes dans la condition des femmes et ses énigmes ensevelies.

Un univers réaliste et épique à la fois, dans l’envoûtante mégapole turque. 

 

Le fil conducteur des trois tomes de la Trilogie d’Istanbul est le personnage nocturne du Tambour du Ramadan ; dans Fenêtres d’Istanbul, il marche seul dans la nuit au fil des rues et tombe amoureux d’une fille à sa fenêtre, Lune-de-Tulle ; il devient chauffeur d’un antiquaire dans Grimoire d’Istanbul et brocanteur dans Secrets d’Istanbul

 

La Trilogie d’Istanbul I : Fenêtres  d'Istanbul, 2003 

 

 

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Le premier tome de « La Trilogie d’Istanbul » Fenêtres d’Istanbul (2003) est un roman sur la cité millénaire, déchirée entre modernisme et traditions, avec ses inégalités sociales, ses paradoxes dans la condition des femmes, son foisonnement baroque, son incroyable diversité, sa mosaïque de croyances...

Le héros, le Tambour du Ramadan, est un personnage du petit peuple.

Il s’agit d’un personnage hors du commun car il passe ses nuits à marcher seul au fil des rues.

La construction du roman fait alterner les chapitres où le héros avance seul dans la nuit et ceux consacrés aux autres personnages.

De jour, il chante des romances sous les fenêtres ; la nuit, il marche dans les rues seul et réveille le quartier, rappelant aux personnes qui jeûnent qu´il est l´heure de prendre la dernière collation avant le lever du soleil.

Quand le destin du Tambour croise celui des habitants de l’immeuble s’élabore une fiction sur l’Istanbul du XXe siècle, un univers à la fois réaliste et poétique, loin des stéréotypes sur la Turquie.

 

Dans une rue enneigée d’Istanbul, Brave, l’épicier observe les fenêtres de l’immeuble d’en face dont il connaît tous les occupants : Perle, héritière d’un manoir sur les rives du Bosphore et dévorée par la passion de l’or ; Avédis, le vieil arménien et sa soi-disant gouvernante, la fille-mère Séraphina ; Précieuse, la femme seule, qu’on surnomme “la féministe” ; Tante Hannah et Oncle Moshé, deux vieillards juifs prisonniers de leurs souvenirs ; l’étrangère, inépuisable sujet de commérages des voisins ; On-S’est-Arrêté-Là, paysanne qui vit dans la cave... Et enfin, Lune-de-Tulle, la fille du concierge, que son père  a promise à Brave mais qui refuse désormais d’entrouvrir son rideau. Car celui qu’elle regarde en secret, c’est le Tambour du Ramadan, un va-nu-pieds aux allures de Pacha… Abandonné par sa mère,  mendiant,  enfant des rues, travailleur des collines d’ordures, le Tambour n’a connu que la détresse. Jusqu’à ce que soudain...

 

 

Un extrait :

 

Je m’enfuis à toutes jambes. La rue est encore déserte. Ni matinaux, ni noctambules attardés, seulement la neige qui se répand en eau dès qu’elle touche  l’asphalte.

Et soudain, un chien surgit d’une ruelle obscure, il s’approche en grognant, je tape du pied sans parvenir à l’intimider, il me montre les dents avec hargne, je frappe dans mes mains mais à l’instant, il bondit et me saisit au poignet, une douleur fulgurante me déchire le bras, je hurle,  je ne vois que ses yeux  verdâtres! Alors apparaît un fou en train de pousser des cris de coq, le chien me lâche la main, je lui décoche un coup de pied et il décampe la queue entre les pattes. Le fou s’approche de moi, regarde effarouché ma main couverte de sang et prend aussi la poudre d’escampette en  coqueriquant.

Je reste seul  dans Istiklâl Caddesi, il me faudra marcher vers le lycée de Galatasaray  et descendre vers la fontaine pour y laver mon bras, en attendant, je contemple mon sang  qui coule en gouttes larges sur la neige et je me sens désespéré. Je ne suis qu’un des déchets de cette ville immense, un  pauvre hère de Tambour de Ramadan sans nom et sans foyer, je n’aurais qu’à partir aux collines d’ordures, à me lover dans un des monticules et attendre, personne d’autre qu’Azraël  ne viendrait me chercher...

 

Ce personnage nocturne du Tambour du Ramadan, fut pour moi si poétique, si surréaliste même, que j’en ai fait le personnage principal de mon roman Fenêtres d’Istanbul et que je lui ai encore consacré un texte dans Mes Istamboulines (2011).

 

La Trilogie d’Istanbul II, Grimoire d’Istanbul, 2006

 

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Le second tome, Grimoire d’Istanbul, (2006), est un roman psychologique sur la complexité des sentiments et du désir, sur les fantômes du passé ; une réflexion éthique sur la tentation ; un roman d’aventures entraînant le lecteur sur les sites de Turquie témoins des débuts du christianisme...

Tout en reprenant certains héros du premier volume, il présente un nouveau personnage,  Alice, franco-turque de 35 ans, qui, hantée par son passé, regagne Istanbul, sa ville natale, après de longues années à Paris. Sa mission: remplacer un archéologue assassiné dans d’étranges circonstances. Dès lors, s’élabore une intrigue dont les fils se dénoueront de façon inattendue. Car la route d’Alice va croiser celle de plusieurs personnages, tous en quête, pour des mobiles différents, d’un manuscrit ancien : Antonio, bouquiniste solitaire et passionné redécouvrant l’amour à la maturité ; sa fille Eda, adolescente romanesque et suicidaire ; Yahya, antiquaire peu scrupuleux, trafiquant d’objets d’art ; Violeta, son épouse trahie, animée par la soif de vengeance ; Dauphin, le chauffeur, ancien Tambour du Ramadan...

 

 

La Trilogie d’Istanbul III, Grimoire d’Istanbul, 2009

 

 

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Le troisième tome,  Secrets d’Istanbul, (2009), met en scène des héros explorant les labyrinthes du passé pour débusquer les mensonges liés à leur identité.

Alice trouve un jour dans un sac de voyage un mystérieux carnet qui va bouleverser son existence. Cette découverte marque le début d’une enquête où secrets de famille et tabous voleront en éclats… Quatre chapitres se déroulant exactement en parallèle entre l’automne 2007 et le printemps 2008 conduisent les personnages de l’époque actuelle à une remontée dans le temps.

 La quête de leurs origines va les conduire à des trouvailles stupéfiantes sur les traces de personnages historiques célèbres pour avoir échafaudé des « châteaux en Turquie » : le soi-disant messie Sabattaï Tsevi, l’illustre poète français Lamartine, le bâtisseur de phares Michel Pacha et le peintre de la cour ottomane Pierre Désiré Guillemet.

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 15:26

 

synergıes

Je dois avouer que j’en suis fière. Car cela fait toujours plaisir à un écrivain de voir reconnaître son travail. Fière de quoi ? D’apprendre que des universitaires ont fait de ma Trilogie d’Istanbul un de leurs sujets d’étude.

En effet, cette semaine, je découvre avec plaisir dans la revue Synergies, émanant du Gerflint ( Groupe d’Etudes et de Recherches pour le Français Langue Internationale ), une étude intitulée Représentations de l’Autre dans le conte moderne de Gisèle : Fenêtres d’Istanbul et réalisée par les professeurs  Emine Bogenç Demirel, de l’Université technique de Yıldız et Arzu Kunt, de l’Université d’Istanbul.

La lecture de ce texte m’a passionnée. J’y ai découvert des aspects de ce livre dont je n’avais pas conscience.

Cela me rappelle une question que me posent souvent mes élèves :

Est-ce que l’auteur a pensé à tout cela en écrivant ?

 

RAPPEL SUR LA TRILOGIE D'ISTANBUL

 

La Trilogie d’Istanbul (Editions GiTa Yayinlari, Istanbul), est une somme romanesque se déroulant à Istanbul entre 1985 et 2009. Elle est composée de : Fenêtres d’Istanbul (2003, réédition 2006), Grimoire d’Istanbul (2006) et Secrets d’Istanbul (2009).

Le fil conducteur des trois tomes de la Trilogie d’Istanbul est le personnage nocturne du Tambour du Ramadan ; dans Fenêtres d’Istanbul, il marche seul dans la nuit au fil des rues et tombe amoureux d’une fille à sa fenêtre, Lune-de-Tulle ; il devient chauffeur d’un antiquaire dans Grimoire d’Istanbul et brocanteur dans Secrets d’Istanbul

 

Une autre analyse, portant sur les trois tomes de La Trilogie d'Istanbul, avait  été présentée en turc au Symposium de littérature de l’Université de Beykent au printemps 2010, par Şenay Ulucan, de l’Université de Dicle à Diyarbekir  : La multiplicité des cultures dans La Trilogie d’Istanbul.

  Colloque-Beykent-2010.jpg

 

Au printemps 2010, je participe au Symposium de littérature de l’Université de Beykent pour parler de Marc Hélys lorsque je découvre que la jeune femme venue de l’université de Dicle va faire une conférence sur La Trilogie d’Istanbul ! Un grand moment d'émotion ! Que va-t-elle donc dire sur mes trois volumes ?  Je me souviens de mon bonheur à la fin de son intervention. Le message de fraternité et tolérance dont j'avais fait ma ligne de conduite dans les trois romans avait constitué le point central de son étude.

 

En fin de compte, merci à ces personnes qui ont consacré du temps à mes livres et finalement, les connaissent maintenant mieux que moi !

L’auteur écrit puis il jette sa bouteille à la mer. Chaque lecteur réinvente son propre livre ; ce sont ces multiples métamorphoses qui font du livre ce qu’il est.

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 05:27

SGR 2784 

 

Je suis Gisèle Durero-Koseoglu, écrivaine française d’Istanbul, une des représentantes de la littérature francophone de Turquie

 

Site Internet :    http://giseleistanbul.com/

 

Française, je vis depuis longtemps à Istanbul, où j’exerce le métier de professeur de Lettres. La ville d’Istanbul et l’histoire turque constituent mes principaux sujets d’inspiration. Mes livres paraissent simultanément en français et en turc et depuis 2009, en grec.

 

Mes  livres :

 

Dynasties de Turquie médiévale :

 

-La Sultane Mahpéri (Editions GiTa Yayinlari, 2004)

 

-Sultane Gurdju Soleil du Lion (Editions GiTa et Ataturquie, 2015)

 

La Trilogie d’Istanbul (romans) :

 

Fenêtres d’Istanbul (Editions Bartok 2003, Editions GiTa 2006)

Grimoire d’Istanbul (Editions GiTa Yayinlari, 2006)

Secrets d’Istanbul (Editions GiTa Yayinlari, 2009)

 

Mes Istamboulines, Essais, récits et nouvelles, (Editions GiTa Yayinlari, 2010)

 

Janus Istanbul, pièce de théâtre musical, 2012

 

Gisèle Durero-Koseoglu présente un roman turc de Claude Farrère, L'Homme qui assassina, 2013, Editions GiTa

 

 

Où trouver mes livres ?

 

En français :

En France sur Amazon.fr link 

Ataturquie.fr link

En Turquie, dans toutes les librairies vendant des livres en français, sur les sites de libraires Internet, aux Editions GiTa Yayinlari link

En turc :

Dans toutes les librairies de Turquie.

 

 

 

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Présentation

  • : Gisèle Durero-Koseoglu, écrivaine d’Istanbul
  • : Bienvenue sur le blog de Gisèle, écrivaine vivant à Istanbul. Complément du site www.giseleistanbul.com, ce blog est destiné à faire partager, par des articles, reportages, extraits de romans ou autres types de textes, mon amour de la ville d’Istanbul, de la Turquie ou d'ailleurs...
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Contributions : Un roman turc de Claude Farrère, Le Jardin fermé, Un Drame à Constantinople...
  • La Trilogie d'Istanbul : Fenêtres d’Istanbul, Grimoire d’Istanbul, Secrets d’Istanbul. La Sultane Mahpéri, Mes Istamboulines, Janus Istanbul (avec Erol Köseoglu), Sultane Gurdju Soleil du Lion. Contributions : Un roman turc de Claude Farrère, Le Jardin fermé, Un Drame à Constantinople...

Livres de Gisèle Durero-Köseoglu

2003 : La Trilogie d’Istanbul I,  Fenêtres d’Istanbul.

2006 : La Trilogie d’Istanbul II, Grimoire d’Istanbul.

2009 : La Trilogie d’Istanbul II, Secrets d’Istanbul.

2004 : La Sultane Mahpéri, Dynasties de Turquie médiévale I.

2010 : Mes Istamboulines, Récits, essais, nouvelles.

2012 : Janus Istanbul, pièce de théâtre musical, livre et CD d’Erol Köseoglu.

2013 : Gisèle Durero-Köseoglu présente un roman turc de Claude Farrère,  L’Homme qui assassina, roman de Farrère et analyse.

2015 : Parution février: Sultane Gurdju Soleil du Lion, Dynasties de Turquie médiévale II.

 

 

 

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