De mon hublot, je les regarde passer comme des rêves en partance
Leur départ m’engloutit dans les abysses de l’errance
Me plonge dans les tourbillons du mirage
Et m’entraine dans leur sillage
Certains arrachent aux gouffres les carènes du souvenir
D’autres fichent les pilotis de l’avenir.
Navires qui s’en vont
Vous emportez nos illusions
Là-bas, au bout du bout, après la sombre passe où Jason
vainquit les Iles Cyanées
Ils croisent les pêcheurs d’éponges
Qui tirent les filets du songe
Parfois je les regarde de ma fenêtre
L’horizon disparait sous leur diamètre
Certains sont attelés à leur chimère
Et voguent d’étranges croisières
D’autres glissent vers la frontière
Nefs du Bosphore
Ce matin à l’aurore
La brume a camouflé votre décor
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