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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 22:00

« Il n’est pas d’objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu’une fenêtre éclairée d’une chandelle », disait Charles Baudelaire.


Les fenêtres qui m’ont fait rêver sont des fenêtres d’été, arrosées de soleil, parfois à demi fermées pour se garder de la chaleur, parfois noyées dans une apaisante verdure ou carrément grand ouvertes pour se gorger des rayons de juillet.

 

Cannes :  les fenêtres  de la gare des autobus, avec leur trompe l’œil…

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Antibes : quand la fenêtre se transforme en jardin...

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Ou se pare d’un décor naïf…

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Grasse : la poésie costume les vieux murs…

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 Saint-Tropez : le blanc immaculé du linge, comme au temps de nos grands-mères…

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Ou les volets jouant les filles de l’air…

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 Ephèse : les fenêtres fantômes de la bibliothèque de Celsius

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Ou les vitraux mystiques de la mosquée d’Isa Bey...

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Ou les niches catacombes de la caverne des Sept Dormants...

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Ou les sobres ouvertures de la maison de la Vierge Marie, commémorant la Dormition de celle que les Tucs nomment "Meriem Ana"...

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Et  les fenêtres de Selcuk, ouvertes sur le passé de plusieurs civilisations...

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Rhodes : les meurtrières des chevaliers…

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Santorini : des lucarnes faiseuses d’ombre pour nuancer le bleu et le blanc…

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Mykonos : les fenêtres dégingandées de la Petite Venise…

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Ou la magie du bleu...

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Ou un balcon pour Roméo…

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Et enfin, une fenêtre qui n’est pas la plus pittoresque mais que j’aime plus que les autres…

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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 22:00

  C'est par un article sur Santorini que commença, il y a deux ans, mon blog... Je reprends donc aujourd'hui ce texte en l'actualisant et avec de nouvelles photos...

 

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Quelque part dans les Cyclades se dresse la fameuse île de Santorini.

  

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Et je me prends à imaginer l’Atlantide, dont le mythe me fit tant rêver jadis. Platon nous raconte que cette idyllique terre, gouvernée par le roi Atlas, fils de Poséidon et riche du fabuleux métal de l’orichalque, fut engloutie par un raz-de-marée après que les habitants, se fourvoyant dans les conquêtes territoriales et la guerre, n’aient encouru le châtiment des dieux.

 

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Selon certains, la merveilleuse île de Santorini, ravagée par l’explosion minoenne suivie d’un tsunami vers 1450 av. J-C. et constituée aujourd’hui d’une terre en forme de croissant encerclant un volcan éteint, ne serait autre que la survivance du continent englouti.

 

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Que dire du village de Ia et de la capitale,  Théra, martingales de maisons blanches juchées sur une falaise se reflétant dans l'outremer ? Ne sont-ils pas dignes de l'Atlantide ?

 

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  On peut y méditer sur le sens de la vie face à la mer Egée.

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On peut y mettre à l’épreuve les vertiges de la passion dans un repas en tête à tête face au vide.

 

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On peut se lancer le défi de redescendre à pied les 550 marches conduisant au port en piétinant dans le crottin des mulets. 


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On peut y raviver son mysticisme.

 

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Au risque de sombrer dans la banalité, ne peut-on pas aussi faire rimer “Santorini” avec “paradis” ?

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 22:00

Samos, pour moi, c'était un vin doux ! Ce qui n'est pas tout à fait faux !

 

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Samos, c'est une île grecque perdue dans le bleu, aux maisons jaune ocre pâle.

 

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Samos, terre natale d'Héra, qui y aurait vu le jour sous un gattilier, arbre aux vertus thérapeuthiques.

 

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Samos, terre natale d'Esope, Aristarque et Pythagore.

 

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La lèbre  coupe de Pythagore  ; gare aux excès de boisson ; si vous la remplissez trop, le vin déborde !

 

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Les amateurs d'antiquité pourront aussi visiter les ruines de l'Héraion, site classé au patrimoine mondial de l'Unesco et le tunnel d'Eupalinos, acqueduc souterrain, prouesse technique du VIe siècle Av-J-C.

 

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Pour les Epicuriens, il y a aussi le restaurant "garden" de Maria, sous une merveilleuse treille... et protégé par une Aphrodite kitsch...

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 De bien sympathiques mets de poisson...

 

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Un ange de l'église...

 

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Comment se rendre à Samos au départ de Turquie ? En prenant le ferry à Kuşadası et deux heures plus tard, vous atteindrez la patrie de la déesse aux bras blancs...

 

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 22:00

Un des lieux antiques que je préfère est le prestigieux sanctuaire d’Apollon à Didymes  car avec un peu d’imagination, on peut encore y ressentir les marques de la spiritualité dont il fut le gardien des siècles durant.

 

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Le mot « didymes » viendrait du grec « jumeau » car Apollon, dieu du soleil, était le jumeau d’Artémis, déesse de la lune ; une Voie sacrée partait du Delphinios de Milet,  pour arriver jusqu'à Didymes.

 

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Il ne subsiste aujourd’hui que les piédestaux de ses 120 colonnes ioniques...

 

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mais la forêt de ruines permet d’imaginer ce que fut la splendeur antique.

 

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  Ce temple est un des plus anciens lieux de culte consacrés à Apollon et un des  plus grands bâtiments antiques conservés jusqu’à nos jours ; élevé à partir du VIIe siècle Av. J-C et sans cesse remanié jusqu’au VIe siècle,  il faillit être classé parmi les Sept Merveilles du monde, mais jamais terminé faute de moyens, il ne put accéder à ce titre.

 

STP66060.JPGLe tunnel permettant de passer du pronaos au naos

   

Il constitua cependant dans l’Antiquité, avec celui de Delphes, un des plus importants sanctuaires oraculaires du dieu Apollon.


juin-2011-0205.JPG Le naos

 

On y venait de loin pour apporter les offrandes permettant de consulter l’oracle de la Pythie, si célèbre qu’Alexandre le Grand en personne vint s’y faire prédire l’avenir.

 

STP66066La fosse de la Pythie dans le naos

 

Une tête de Méduse.

 

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Méduse était une belle jeune fille dont Poséidon tomba amoureux. Il la séduisit dans le temple d’Athéna, si bien que, folle de jalousie, la déesse métamorphosa Méduse en Gorgone, la tête recouverte de serpents et le regard changeant en pierre tous ceux qui le croiseraient.

La colère d’Athéna ne connaissant aucun répit, elle aida le héros Persée à décapiter Méduse. Du sang de la jeune fille naquirent le cheval ailé Pégase et le géant Chrysaor.

 

 

Si certains ne voient dans ce temple que des vestiges de l’Antiquité, d’autres, rien que des « tas de cailloux », personnellement, je considère cette maison d’Apollon comme un haut lieu de mysticisme et il m’aurait bien plu de boire l’eau de la source sacrée tout en cueillant des bouquets de laurier…

Car Apollon n’est-il pas le dieu de la poésie et de la musique ?

 

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  Photographies de cet article : Taceddin Köseoğlu

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 23:00

Le nom de Mykonos me faisait rêver. J’avais vu des photos représentant les moulins blancs sur un fond de mer  bleu saphir et je croyais aller découvrir une île sauvage digne de l’Odyssée.

 

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Comment, me direz-vous, vous êtes bien ignorante pour ne pas connaître la réputation de Mykonos ! Mea culpa !

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Le paquebot nous débarque vers 9 heures au nouveau port mais le village se masse autour du vieux port. Nous prenons donc un taxi qui maugrée car la course n’est pas assez longue.

Nous nous engouffrons dans des ruelles au sol pavé de pierres noires entourées de chaux, entre deux haies de petites maisons aux volets bleus. Mon regard est attiré par les vestiges de la nuit passée, des poubelles salissant le bord des rues. Mykonos ressemble à une ville morte. Personne. Les magasins sont encore fermés, tout le monde semble dormir.


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Nous arrivons dans un endroit de rêve appelé la petite Venise,  avec des maisons de bois délabrées posées sur des pilotis sous lesquels l’eau s’engouffre en rugissant. Le lieu, surrané, romantique à souhait, semble soudain sorti du passé.


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Nous décidons d’y prendre un café au bord de l’eau. Les vagues sont si violentes qu’elles viennent nous fouetter les pieds et nous jettent des embruns au visage.

 

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Et là, nous remarquons que certains se sont réveillés. Car peu à peu ont pris place aux tables des couples d’hommes de tous âges, soignés et habillés avec coquetterie. Je ne peux détacher mon regard de quelques éphèbes à la beauté hors du commun, peu vêtus, entièrement épilés, fortement "bodybuildés", qui prennent le soleil d’un air nonchalant en se laissant admirer.

Passe un couple de femmes en train de s’embrasser  amoureusement .Je comprends soudain l’originalité de Mykonos…

Nous demandons au garçon de nous conseiller une plage agréable.

-Pour quoi faire ? répond-il.

-Quid ?

-Il y a les plages pour écouter de la musique douce, d’autres pour la techno, d’autres pour faire un bon repas, d’autres  pour danser, d’autres ...

-Non, une plage pour nager.

Le garçon nous regarde d’un air sceptique et éclate de rire !

 

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Peu à peu, les magasins ont ouvert et des familles se promènent dans les rues, une serviette de plage sous le bras. Nous décidons donc de les suivre. Des bus alignés les uns contre les autres conduisent à toutes les plages de l’île. Finalement, nous choisissons de nous rendre à une célèbre plage appelée "Paradise".

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Le nom pourrait faire croire à un lieu de rêve. Pourtant il s’agit plutôt d’une plage semblable à celles des campings populaires, dissimulée par des canisses, où s’entassent une multitude de gens sous un soleil de plomb, au son d’une musique assourdissante. Peu de personnes dans l’eau. Le garçon du café aurait-il donc raison ? A partir de 17 heures, sous l’effet de l’alcool, l’atmosphère commence à chauffer. Arrive en homme en string léopard qui se met à se trémousser sur un podium, entouré de filles éméchées qu’il encourage à se déshabiller davantage. Fatigués par la chaleur et le bruit, nous décidons de rebrousser chemin. Nous ne saurons donc jamais ce qui ce cache réellement sous les mots “ambiance torride des soirées à Paradise”…

 

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           De nuit, les rues de Mykonos semblent métamorphosées. Un festival de lumières. Toutes les boutiques sont ouvertes et ont aligné leurs étals dans les ruelles grouillant de monde. Difficile de se frayer un passage tellement la foule est intense. Partout, des gens attablés en train de manger. Le nombre des restaurant  à Mykonos est impressionnant. Cuisine grecque ou internationale, produits de la mer, un alcool nommé "raki" mais complètement différent du raki turc et qu’il faut absolument goûter, l’île est célèbre pour sa gastronomie. On ne dort pas à Mykonos, l’effervescence dure jusqu’au matin dans les bars et les boîtes. Il faut voir les nuits de Mykonos pour savoir ce que signifie le paradis des noctambules…

 

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  Article paru en turc dans le journal N-T Hayat du 29 novembre 2010

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Présentation

  • : Gisèle Durero-Koseoglu, écrivaine d’Istanbul
  • : Bienvenue sur le blog de Gisèle, écrivaine vivant à Istanbul. Complément du site www.giseleistanbul.com, ce blog est destiné à faire partager, par des articles, reportages, extraits de romans ou autres types de textes, mon amour de la ville d’Istanbul, de la Turquie ou d'ailleurs...
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  • La Trilogie d'Istanbul : Fenêtres d’Istanbul, Grimoire d’Istanbul, Secrets d’Istanbul. La Sultane Mahpéri, Mes Istamboulines, Janus Istanbul (avec Erol Köseoglu), Sultane Gurdju Soleil du Lion.
Contributions : Un roman turc de Claude Farrère, Le Jardin fermé, Un Drame à Constantinople...
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Livres de Gisèle Durero-Köseoglu

2003 : La Trilogie d’Istanbul I,  Fenêtres d’Istanbul.

2006 : La Trilogie d’Istanbul II, Grimoire d’Istanbul.

2009 : La Trilogie d’Istanbul II, Secrets d’Istanbul.

2004 : La Sultane Mahpéri, Dynasties de Turquie médiévale I.

2010 : Mes Istamboulines, Récits, essais, nouvelles.

2012 : Janus Istanbul, pièce de théâtre musical, livre et CD d’Erol Köseoglu.

2013 : Gisèle Durero-Köseoglu présente un roman turc de Claude Farrère,  L’Homme qui assassina, roman de Farrère et analyse.

2015 : Parution février: Sultane Gurdju Soleil du Lion, Dynasties de Turquie médiévale II.

 

 

 

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