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4 novembre 2018 7 04 /11 /novembre /2018 11:56

C’est l’été indien à Istanbul et pourquoi ne pas partir à la pêche en bateau, pour savourer ce beau dimanche ?

Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...

A vrai dire, s’agit-il seulement de partir à la pêche ou de savourer les beautés d’Istanbul en admirant l’extraordinaire paysage de ces rives mythiques et les vieux yalis, demeures en bois les pieds dans l’eau ? Les deux, bien sûr !

Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...
Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...

Comme, par exemple, entrer dans le chenal appelé au XIXe siècle « Les Eaux Douces d’Asie », où les Stambouliotes venaient se promener en caïque… On raconte que les jeunes filles y faisaient semblant de laisser tomber par mégarde la voilette qui leur cachait le bas du visage, pour se laisser admirer par un éventuel mari…

Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...

Le trafic maritime sur le Bosphore est intense ; on y croise des mastodontes, heureusement que notre "capitaine"est un habitué de ces eaux !

Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...

Les petites embarcations pullulent, chaque pêcheur nourrissant l’espoir d’attraper un bar !

Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...

En ce qui concerne notre pêche, avouons quand même qu’elle ne fut pas très  prolifique ; c’est pourquoi nous avons préféré acheter des bars à un pêcheur professionnel…

Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...

Avec une belle salade et quelques « mézés », hors-d’œuvre turcs,  quel régal !

Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...
Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...

Aller à la pêche en bateau sur le Bosphore, c’est un peu comme partir en vacances… Les charmes d’Istanbul, historique, naturel, gastronomique, sociologique, sont vraiment inépuisables…

 

Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...

Si vous aimez lire sur la Turquie, voilà un petit rappel sur mes livres :

La Trilogie d’Istanbul (Fenêtres d’Istanbul, Grimoire d’Istanbul, Secrets d’Istanbul) La Sultane Mahpéri, Sultane Gurdju Soleil du Lion, Mes Istamboulines, Janus Istanbul…

Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...

Et les rééditions que j’ai effectuées en collaboration avec mon fils Aksel Koseoglu, aux Editions GiTa d’Istanbul, d’anciens livres portant sur la ville d’Istanbul :

Le Jardin fermé de Marc Hélys, L’Homme qui assassina, de Claude Farrère, Un Drame à Constantinople, de Leïla Hanoum, La Rive d’Asie, de Claude Anet.

Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...
Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...

Et aussi un guide de voyage en turc, La Côte d’Azur, sur ma région natale, réalisé en collaboration avec mon époux, Taceddin Koseoglu :

 

Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...
Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...

Vidéo d'une minute : Mes livres sur Istanbul

 

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26 novembre 2017 7 26 /11 /novembre /2017 22:03

En cette douce journée d’automne à Istanbul, nous avons saisi l’occasion de partir sur le bateau de notre ami Burak, pour profiter des beautés du Bosphore ; la météo annonce en effet que les pluies vont arriver…

 

 

 

 

Istanbul : A la pêche amateur sur le Bosphore…
Istanbul : A la pêche amateur sur le Bosphore…

C’est ainsi que nous avons une fois de plus goûté aux plaisirs de la pêche sur le Bosphore, avec une longue ligne comportant un hameçon tous les trente centimètres, que l’on déroule de son morceau de liège pour l’envoyer le plus profond possible.

Mais attention, quand on remonte le fil, il a tendance à s’emmêler…

Istanbul : A la pêche amateur sur le Bosphore…

Bien que je ne sois pas très experte en la matière, je suis fière d’avoir réussi à attraper six poissons.

Istanbul : A la pêche amateur sur le Bosphore…

Desquels s’agit-il ? De chinchards et de petits temnodons sauteurs…

Ce ne sont pas des poissons « de luxe » mais aussitôt sortis de l’eau aussitôt cuits, ils sont absolument délicieux…

 

 

Istanbul : A la pêche amateur sur le Bosphore…

Voilà ce qu’écrivaient des voyageurs, en 1833, dans une Correspondance d’Orient  (citation prise sur le site de Turquie-Culture) : « Vous savez combien le Bosphore est poissonneux : ainsi placé entre deux mers, il sert de passage aux habitants des eaux qui, en automne, s'en vont de la Mer Noire… mais cette émigration leur est funeste ; ils échappent aux rigueurs de l'hiver, et n'échappent point à l'homme. »

Istanbul : A la pêche amateur sur le Bosphore…

Bon, maintenant, il faut attendre la prochaine sortie, pour espérer pêcher des pélamides…

 

Les lecteurs et lectrices qui connaissent mon blog ont déjà eu l’occasion d’y voir plusieurs articles sur les eaux du Bosphore, donc deux consacrés à la pêche :

 

http://gisele.ecrivain.istanbul.over-blog.com/istanbul-p%C3%AAche-%C3%A0-la-p%C3%A9lamide-sur-le-bosphore

http://gisele.ecrivain.istanbul.over-blog.com/article-istanbul-a-la-peche-sur-le-bosphore-83279239.html

 

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 15:41

Le temps était à l’orage aujourd’hui à Istanbul : nos pêcheurs du dimanche ont donc décrété qu’il s’agissait de l’atmosphère idéale pour aller pêcher la pélamide.

Istanbul : Pêche à la pélamide sur le Bosphore

Bon, nous, les filles, sommes un peu sceptiques et regardons plutôt les porte-containers géants qui nous croisent.

On se sent bien petit …

On se sent bien petit …

Les lignes sont prêtes : une trentaine de mètres et de gros hameçons redoutables.

Il faut beaucoup de patience pour dérouler... et ensuite réenrouler cette ligne sans se piquer...

Il faut beaucoup de patience pour dérouler... et ensuite réenrouler cette ligne sans se piquer...

Un heure se passe, rien. Ah, un bel orage éclate !

Istanbul : Pêche à la pélamide sur le Bosphore
L'eau semble crépiter...

L'eau semble crépiter...

Et justement, après l’orage, la ligne est soudain tirée vers le fond de l’eau : les voilà, les pélamides !

Istanbul : Pêche à la pélamide sur le Bosphore

Deux toutes brillantes, couleur d'argent irisé...

Istanbul : Pêche à la pélamide sur le Bosphore

Elles sont tellement charnues qu’avec une salade, elles suffiront à nourrir tout le groupe. Car avec nous, aussitôt pêché, aussitôt mangé sur le bateau… Avec un petit raki en guise d’accompagnement…

Cuisiné avec juste des oignons, de grosses tranches de tomate et un peu d'huile d'olive.

Cuisiné avec juste des oignons, de grosses tranches de tomate et un peu d'huile d'olive.

Et voilà l’éclaircie…

Istanbul : Pêche à la pélamide sur le Bosphore
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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 22:00

        Il paraît qu’aujourd’hui,  c’était un “jour à pélamide”...

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         N’oublions pas qu’il y a très longtemps, les pélamides ou bonites à dos rayé, étaient si abondantes dans les eaux du Bosphore que les Byzantins avaient fait de ce poisson un des symboles de Constantinople et en ornaient certaines de leurs monnaies.

        Voilà donc nos pêcheurs émérites décidés à se procurer le repas du soir, en dépit du trafic intense du samedi sur le Bosphore.  

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On embarque donc sur le bateau de notre ami Burak.

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Burak, capitaine du bateau…

Tadji s’affaire à dérouler les immenses lignes préparer les lignes servant à la pêche à la traîne.

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  Tadji avec  ses lignes et à gauche, Chara.

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Les lignes pour la pélamide

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Comme je ne pêche pas, on me laisse le gouvernail.  Mais je ne suis pas très rassurée à cause des cargos…

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  Ou des bolides dont les vagues vont nous faire tanguer violemment...

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J’apprends quand même que pour traquer la pélamide, il faut avancer en zigzag sur le  Bosphore.  Mais au bout d’une heure de patience, de pélamide,  point !  

 septembre-2011 0295

Le moment est donc venu de ré-enrouler les lignes vides...

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 Cependant, les pêcheurs ne s’avouent pas vaincus. Et ils décident d'attraper des  « istavrit » (en turc) c'est-à-dire le chinchard ou saurel et des sardines. Et voilà que la pêche devient miraculeuse ! A peine la ligne est-elle au fond (25 mètres à cet endroit) que le fil frétille et qu’on peut remonter 5 ou 6 poissons. Tout le monde est heureux !

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Chara…

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Sasun, le fils de Chara…

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Burak…

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Tadji…

Finalement, je me suis laissé convaincre de pêcher aussi, pour la première fois de ma vie. Oh la la ! J’ai réussi, mes premiers poissons !

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C’est aussi la première fois de ma vie que je tiens à la main un poisson vivant ! 

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                   Une sardine : mes doigts sont couverts d'écailles brillantes irisées comme des paillettes.

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Bon, pas de problème pour le repas du soir… Ah, le Bosphore

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  • : Gisèle Durero-Koseoglu, écrivaine d’Istanbul
  • : Bienvenue sur le blog de Gisèle, écrivaine vivant à Istanbul. Complément du site www.giseleistanbul.com, ce blog est destiné à faire partager, par des articles, reportages, extraits de romans ou autres types de textes, mon amour de la ville d’Istanbul, de la Turquie ou d'ailleurs...
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  • La Trilogie d'Istanbul : Fenêtres d’Istanbul, Grimoire d’Istanbul, Secrets d’Istanbul. La Sultane Mahpéri, Mes Istamboulines, Janus Istanbul (avec Erol Köseoglu), Sultane Gurdju Soleil du Lion.
Contributions : Un roman turc de Claude Farrère, Le Jardin fermé, Un Drame à Constantinople...
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Livres de Gisèle Durero-Köseoglu

2003 : La Trilogie d’Istanbul I,  Fenêtres d’Istanbul.

2006 : La Trilogie d’Istanbul II, Grimoire d’Istanbul.

2009 : La Trilogie d’Istanbul II, Secrets d’Istanbul.

2004 : La Sultane Mahpéri, Dynasties de Turquie médiévale I.

2010 : Mes Istamboulines, Récits, essais, nouvelles.

2012 : Janus Istanbul, pièce de théâtre musical, livre et CD d’Erol Köseoglu.

2013 : Gisèle Durero-Köseoglu présente un roman turc de Claude Farrère,  L’Homme qui assassina, roman de Farrère et analyse.

2015 : Parution février: Sultane Gurdju Soleil du Lion, Dynasties de Turquie médiévale II.

 

 

 

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